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Abattu par le vent et désséché par le soleil séducteur et profiteur, Les feuilles n'ont pas perdus leurs préciosité tout comme les bonnes personnes qui malgré le fait que la vie ne cessaient de leur flanquer à genoux, restaient éssentiel à l'aisance d'une vie, les feuilles n'ont point perdu leur charme car tombé d'aussi haut et malmenés par le vent , le soleil et la poussière , elles servent encore de lit à ces dépravés qui rôdent les rues et aux  âmes égarés en quête d'un lit douillet. Tout comme au moment où elle s'était asssoupis au milieu de cette étendue de feuillage sèche, elle souffrait de migraine et avait la gorge flétrie. Toutefois, elle se sentait plus propre et en sécurité. Elle se força d'identifier un objet à travers l'épais noirceur de l'endroit où elle se trouvait mais elle ne distingua qu'un rayon de lumière ayant traversé le rideau. Elle pensa un moment que Tayler l'avait retrouvé et rien qu'en y pensant elle transpirait à grande goutte . Malgré la  fraicheur que procurait le  radiateur et le drap fin qui la recouvrait. Si Tayler la rattrapait il allait la tuer c'est sûr ou pire la violer comme Il l'avait épargné y a quelques heures. Elle tenta de se lever. Elle entendit des bruits de pas dans le couloir et fit donc semblant de dormir. Les pas léger pénétrèrent la chambre où elle dormait. Elle s'apprêtait à crier au secours quand  une lumière soudaine couvrit la pièce.
Elle découvrit une petite fille de 7 ans, tenant dans sa main une tasse de thé et du Pancakes.

-Désolée d'avoir allumé la lumière madame. Mais je déteste le noir murmura t-elle.

-Où suis je ?

-Euh chez ma tante Anabelle.Elle sera là tout à l'heure. Elle est allé apporter du pancake à la voisine d'à côté.

-Qu'est ce que je fais ici? poursuiva Jennifer en regardant partout autour d'elle.

Rien de couteux ni d'extravagant remarqua t-elle, un tableau, Une petite table de chevet contenant quelques bibelot, un lit de deux places, une chaise , et une armoire qui lui permit de voir qu'elle était vêtu d'ube robe Jaune et sur son front trônait un linge humide et frais. Ses yeux rougis sortaient pratiquement de leurs orbitres.

-Tenez, c'est du Thé et du pancakes dit la petite , en déposant le tout sur la table et en s'eclipsant.

Jennifer mangea puis Tout en buvant calmement le contenu de sa tasse, Elle se leva pour examiner l'extérieur.
Une marchande de 《Fritay 》était assise sur un tabouret  et à l'aide d'une bougie elle s'éfforçait de vendre sa marchandise. Rien qu'à voir le regard  déçu des  acheteurs et leur moue réprobateur . Elle comprit qu'Il n'était pas satisfait du peu qu'elle vendait pour la somme. Mais ils ne pouvaient contestés car Soraya était la seule marchande du coin et on ne pouvait risquer de faire d'elle une ennemie. De toute façon , elle ne manquait pas de client. Un jeune homme vêtu d'habit délavé, ayant vu des jours meilleurs et de son sac d'etudiant , vint acheter. Les autres acheteurs le fusillaient du regard  parce qu'Il osait s'exprimer en français, une langue dont la pluspart des acheteurs ne savaient pas en faire l'usage. Toutefois, Il semblerait qu'il était habitué à l'indifférence des autres car  Il se contenta de faire un rictus puis attendit qu'on lui donne son plat avant de partir à bord de son 4 × 4.

-Bonsoir, Tu vas mieux?

Jennifer sursauta et renversa la tasse qu'elle tenait en main.

-Je suis désolée maugréat-elle prise de panique face au dégat qu'elle venait de causer.

-Ne t'inquiète pas.  Fais tout simplement attention pour ne pas blesser tes pieds nus.

Jennifer contourna alors les morceaux de verres eparpillés un peu partout puis rejoignit le lit de manière à communiquer aisément avec la dame qu'elle avait en face d'elle.

-Ça va mieux?

-Oui Oui merci mais..

-Voici ma carte, je suis le docteur Arielle de l'hôpital st Germain et également propriétaire de cette maison. Ma nièce et moi arpentons les bois quand nous t'avions remarqué couché pratiquement inconsciente, j'ai alors estimé qu'Il est en mon devoir de vous venir en aide.

-Je me sens en forme à présent.

-Oui biensûr.J'ai soigné vos plaies et vous a donné du paracétamol. Vous devriez être en forme dès demain et retournez chez vous.

-Merci mais j'ai pas de quoi payée les..

-C'est pas grave je considère comme étant du bénévolat. Pourrais je  vous donnez autre chose?

- oui.

-Quoi donc?

-Je...Je... Je voudrais faire un test de grossesse declara t-elle honteuse.

-Venez demain à la clinique. Ce sera  gratuit. Maintenant , accordez vous du repos , dit elle en rejoignant sa chambre.

-Docteur Arielle, interpella Jennifer.

Celle-ci se retourna et Jennifer lui dit:

-Merci pour tout.



-Ce n'est pas de l'eau dans le visage qu'elle en a besoin! Il faut aussi la faire boire.

L'employée s'agenouilla alors et servit un verre d'eau à la jeune femme. Qui l'avala avec reconnaissance.

-Que m'est -il arrivé? Demanda Sarah en se redressant.

-Tu t'es evanouïs. Probablement à cause de la chaleur.

Sarah ouvrit grandement les yeux,  saluant le soleil dans sa vie. Elle se mit rapidement debout sous les yeux émus des gens qui l'entouraient et elle se mit à crier.

-Je vis, Je vis.

La maitresse de maison ,  traîna Sarah à l'interieur et ordonna à ses employés curieux de reprendre le boulot .

-Deliha, va donc terminer le déjeûner , regarde ce pauvre enfant elle n'a sûrement rien goutée depuis la veille. 

La cuisinière termina le repas puis  deposa le tout sur la table. On invita sarah à manger et elle remplit le creux qu'elle avait au ventre. On lui offrit du jus à boire et de nouveaux habits ayant selon les ragots, appartenu à la fille de la patronne qui s'est marié et a quitté le bercail parental. La vielle dame se montrait accueillant Elle lui offrit une chambre où elle sejournerait puis rejoignit sa chambre en criant que le seigneur avait exaucé ses vœux. Sarah ne prêta guère attention au cris de joie de la vielle femme.

MetanoiaWhere stories live. Discover now