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-Merde, Merde, Merde.

-Qu'est ce qui va pas mon amour? demanda Patrick tout en verrouillant la porte derrière lui.

-Je me suis frappé le petit orteil à la table.

-Pauvre chérie. Laisse moi l'examiner dit il en la  portant vers le sofa, comme un époux qui porte sa femme sur le lit de noce.

-Tu t'es pas blessée dit il en roulant sa main sur son orteil.

Ce simple geste éveilla les fantasmes de Jennifer. Elle grogna et Patrick l'embrassa tendrement.

-Tes lèvres m'ont manqué Jennifer. Je n'ai pensé qu'à toi...

-Ah oui?

-Toi? demanda t-il en glissant ses doigts sous le t-shirt qu'elle portait.

Du bout des doigts, il roula son téton. Elle gémit de plaisir et se libéra fermement de son étreinte.

-Ce n'est pas...

-Ne me dis pas que t'as pas envie, ton corps le suppose. Ta voix l'affirme.

-Je crois qu'on devrait surveiller les triplets. Mon petit doigt me dit qu'y a peut être quelque chose...

-Le petit doigt que tu viens de cogner pouffa Patrick.

Elle roula ses yeux. Patrick s'approcha lentement d'elle , tint la hanche de Jennifer fermement d'une main puis de l'autre sa tête. Il l'embrassa durant des et des minutes d'affilées.  Elle répondait beaucoup plus avidement et quémandait sa langue sur son coup , sur ses seins. Patrick lui avait gravement manqué mais son intuition prit le dessus cette fois. Elle se libéra sans prendre le temps d'expliquer son intention. Elle courut vers l'extérieur. Elle trouva les triplets assied côte à côte. Peter pleurait et les deux autres essayaient de le consoler.

-Qu'y a t-il mes bébés?

-Ils ne veulent pas jouer avec nous hoqueta Peter.

- On veut rentrer Jenny déclara Ronick.

-Si vous voulez je peux vous aider à vous faire de nouveaux amis.

-Ils nous ont jamais aimés avant et depuis l'incident ils disent que nous sommes de vilains p'tit diable qu'on garde enfermé dans des cages... expliqua

-On veut rester avec toi Jenny.

- Même les surveillants disent qu'ils nous ont à l'œil.

-Ce n'est pas une injure mes chéris. Ils vous surveillent c'est tout.

-Ils le disent méchamment. Toi, Tu dis les garçon restez tranquilles. Soyez sages.

Jennifer ne savait pas quoi dire face aux questionnements des petits garçons. Ces petits être si mignon. Ne cessaient jamais de l'étonner. Ils était le doux mélange d'ange et démon et elle les adorait.

-Vous voulez pas jouez au Football les petits? demanda Patrick qui jusqu'ici suivait leur conversation.

Les triplets ne prirent même pas la peine de regarder le ballon que Patrick brandissait comme un trophée. Peter passa ses bras au cou de Jennifer qui était toujours agenouillée face à eux. Puis il déposa sa tête sur l'épaule de Jennifer. Patrick  prit la main des deux autres puis ils rentrèrent dans le petit espace qu'avait aménagé Patrick spécialement pour eux. Alors que Patrick regardait un match de football. Jennifer doucha les triplets puis les donna de quoi dessiner. Lorsqu'elle revint dans la salle à manger, Patrick n'y était plus.  Elle mit de l'ordre dans la pièce. La cuisinière de l'orphelinat apporta les plats des petits garçons qu'elle réchauffa lorsqu'ils vinrent plaindre famine. Jennifer leur trouvait bizarre. Elle s'inquiétait de ce que les autres enfants ont pu leur dire mais elle n'osa pas demander. Elle rangea une petite nappe à l'extérieur, où elle rangea les plats et le petit gâteau qu'elle avait confectionné ce matin. Ils mangèrent tout quatre en parlant de Licorne. C'était l'animal préféré des triplets. Ils s'imaginaient qu'un jour ils auraient chacun un et tout le monde viendrait de partout les admirés. Jennifer croyait elle même que ces trois garçons seraient un peu plus tard le centre d'attention. Non parce qu'ils ont des licornes mais tout simplement parce qu' ils sont extraordinaires. Lorsque l'heure du coucher arriva  Jennifer les mit au lit et madame Scott vint les surveiller. Cette dame n'inspirait pas confiance à Jennifer car à plusieurs reprise lorsqu'elle revint le lendemain madame Scott était entièrement endormis  avec ses écouteurs aux oreilles. Jennifer se demandait alors  si elle arriverait à se réveiller à temps si quelque chose arrivait aux triplets. Mais la fatigue qu'elle avait accumulée au cours de la journée la portait tout le temps à éteindre le fil de ses interrogations. Après tout Jennifer n'habitait à quelques kilomètres de l'orphelinat.

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