Chapitre 1

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Dans ce sombre silence mes souvenirs me reviennent. J'étais une personne aimée de tous. Ma famille faisait partie des familles les plus prestigieuses du Sénégal y'a seulement un mois. Mon père était dirigeant d'une société de construction de Bâtiment et ma mère était une psychologue réputée qui animait des émissions télé. J'avais un petit frère Halil qui a aussi perdu la vie . C'etait ma vie khalil. C'était mon ami , mon bébé. Il y'a un grand écart d'âge entre lui et moi . Il avait 10 ans quand il est mort. C'était mon chouchou et personne n'avait le droit de le gronder ou de lui faire peur en ma présence. Tout le monde savait comment j'était sévère quand il s'agissait de mon petit frère. Mes larmes coulent à chaque fois que j'essaie d'imaginer son corps sans vie étalé par terre.

Je me demande des fois comment devait t'il se sentir au moment où la mort le guettait. Avait-il peur ? Avait-t'il mal ? C'est moi qui aurait dû mourir à sa place mais pas lui et j'espère de tout cœur qu'ils sont vraiment heureux la où ils sont en ce moment. Tout ça c'est de ma faute. J'ai préféré partir au lieu d'être avec eux. J'aurai pas dû partir et si seulement ils pouvaient m'entendre pour savoir à quel point je regrette. Je regrette tellement.

J'étais partie à l'étranger quand j'ai eu mon baccalauréat l'année passé, je faisais partie des meilleures élèves de mon pays et J'avais que 16ans .Oui 16 années seulement J'ai dû sauter deux classes pour y arriver. Une en secondaire et une au lycée. Mon père connaissait mes capacités. Il savait que je pouvais le faire. Sauter des classes et pourtant réussir. Je l'ai fait et J'ai effectivement réussi avec la mention Bien. Alors après l'obtention de mon diplôme il m'était venue l'idée de poursuivre mes études superieurs à l'université de Montréal au Canada pour des études en droit. Une nouvelle vie allait commençer et J'étais excitée à l'idée de changer d'environnement. Mon départ à été un peu précipité car c'était bientôt le démarrage des cours. J'ai eu mon bac en juillet et l'ouverture des classes était en octobre. Je suis donc partie au mois d'Août mais ce dont je ne me doutais pas c'était que j'allait perdre toute ma famille un an après.

Je venais tout juste de passer des vacances d'un mois dans mon pays natale. Je suis retournée le 2 septembre exactement à Montréal pour la deuxième année universitaire.

Je me souviens de ce jour pluvieux , rempli de tristesse. J'étais trop paresseuse. Je me suis réveillée avec une nonchalance totale que mon compagnon de chambre Annie n'avait pas hésité à me faire remarquer d'ailleurs . Il était 10h et je me préparais un bon petit déjeuné quand j'ai reçu ce fameux appel.

C'était mon oncle Jule (Souleymane Diagne) qui venait de m'annoncer que mes parents et Halil avaient tous succombé dans un accident de voiture. Plus il parlait, plus mes traits se decomposaient , plus la pâleur envahissait mon visage. Mes doigts ne m'obeissaient plus et mon téléphone atterrit sur le sol. Je sentais mes yeux s'humidifier puis mes larmes couler. J'arrivait pas à y croire . Je sanglotais comme je ne l'avais jamais fais et je priais au fond de moi pour que ça un rêve et non la réalité. J'étais anéantie !

Après l'annonce de cette tragédie, J'ai essayé de rassembler toute la force qui me restait pour faire mes valises et faire face au drame qui venait de frapper ma famille.

Je suis arrivée au Sénégal le lendemain .Je venais tout juste d'atterrir et une profonde nausée me saisie d'un coup dans la salle d'attente de l'aéroport. Je me levais en sursaut puis filais tout droit dans les toilettes pour vider mon estomac et faire un peu le point sur ce que je venais de vivre quand de puissantes bras me saisirent d'un coup. J'essayais de crier mais des mains me plaquérent la bouche. Ils étaient deux .Je me débattais comme pas possible et mes jambes commençaient à me lâcher. Soudain un puissant coup sur la nuque me fait arrêter tout mouvement puis trou noir......

C'est comme ça que je me suis retrouvée dans cette cave hideuse.

Un grincement de porte me fait sortir de mes pensées. Leur chef fait irruption dans la piece avec un regard que je ne pourrais déchiffrer. Il ne doit pas être bien âgé. Dans les trentaines je crois et il est grand et costaud, les epaules larges avec une carrure de rugbyman. Ses yeux sont d'un noir intense. Ça se marie justement avec la rudité de son visage et je vous assure que l'envie ne me manque pas de lui foutre une baf mais comment faire avec cette corde autour de mes poignées ?

Il s'approche de moi avec un sourire malsain aux lévres et je baisse le regard par réflexe.

Le patron : Tu es bien sage à ce que je vois.

Je ne dis rien n'ayant pas du tout envie de parler .

Le patron: C'EST À TOI QUE JE PARLE.

Je ne répond toujours pas et ne le regarde pas .

Il m'attrape les cheveux puis me lève la tête pour que je le regarde.

Le patron: Ah comme ça tu veux te rebeller. Je vais te montrer comment on se rebelle. Dit-il d'un ton froid qui glace le sang.

Il sort ensuite de la pièce pour aller je ne sais où. J'avoue que j'ai peur mais je reste de marbre pour lui montrer tout le contraire. Il revient cinq minutes plus tard avec un sceau rempli d'eau un sourire amusé plein aux lèvres.

Le patron: On verra si tu resteras dans cette position.

L'eau atterrit directe sur moi. Je me met à crier. L'eau était tellement glacée que tout mon corps tremble . Il va me le payer . J'ai assez encaissé comme ça et s'en ai trop, je n'en peux plus. Ce qui me servaient de vêtements sont maintenant tout mouillés . Et mes habits ne cachent plus grand chose.

Le patron: Ah tu parles maintenant. Tu n'es plus calmes ? Son ton est glacial et ferme

Ses yeux se promènent sur le long de mon corps puis s'arrêtent sur ma poitrine .Ses pupils deviennent de plus en plus sombres affichant le désir qui sommeillait en lui. Son regard est maintenant sombre et confus ? Je ne sais pas mais j'essaie de me cacher la poitrine à l'aide de mes genoux vu que mes mains sont attachées.

Le patron: Hum tu sais petite coquine. J'aurai aimé passer du bon temps avec toi mais dommage.

Moi: Pourquoi pas essayer? Je suis toute à toi beau gosse. Tentais-je de le provoquer avec une petite voix coquine.

Il écarquille les yeux puis me fixe l'air un peu confus. Je sais qu'il ne s'attendait pas du tout à ça mais si je veux m'échapper il faut que je fasse quelque chose.

Bon J'ai fait de mon mieux cette fois-ci. À vous de découvrir la suite 😘😘

💓Je dédicace ce chapitre à yakhzo Fofana . Love u girl💓

Au nom de la Justice!Where stories live. Discover now