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Avec mes dernière forces, je le supplie :
"Je t'en prie, pas contre un mur... Tue moi, mais pas contre un mur. Ils vont revenir après..."
Je m'effondre et tombe inconsciente.
La mort va certainement m'enlacer et me prendre avec elle, et j'espère que la douleur n'existe pas après la vie...

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[ í ղ ϲ օ ղ ղ մ ]

Quand je reprends conscience, je continue de fermer les yeux en essayant de lutter contre ce putain de mal de tête qui me ronge. Je m'assure aux bruits que personne n'est là et m'autorise enfin à ouvrir mes paupières.

La lumière m'aveugle : j'ai du mal à reprendre mes esprits dans le monde réel, ma tête tourne, ma vision est floue durant quelques instants, et surtout je me sens compressée comme jamais.

Au moment où j'enlève péniblement la couverture, je hoquette de surprise : ma jambe gauche et emplatrée, mon bras droit est recouvert d'un long bandage et quelques pansements recouvrent des blessures superficielles.

Qu'est ce que j'ai foutu encore ?

Des bribes de souvenirs commencent à m'assaillir, et quelques minutes plus tard je me rappelle de tout.
Je me mets à trembler... M'a t-il violé ? J'espère de tout mon cœur que non... Mon pouls s'accélère et mes yeux se remplissent de larmes.

J'observe alors la pièce autour de moi et reconnaît une odeur masculine flottante. Les murs sont noirs, colorés de tâches ensanglantées. Plusieurs couteaux sont rangés sur une commode, il y a une bibliothèque et une porte qui semble mener à une salle de bain (ça serait logique).

Je débute alors un combat infernal entre le lit et moi et après cinq minutes, je suis enfin debout. J'avance péniblement et me dirige vers les couteaux, en prenant bien soin d'en prendre un.

Bah quoi ? Mesure de sécurité.

Je sors enfin de la salle par la porte principale, et pousse un long soupir silencieux. Il faisait si chaud putain !

Je marche le plus discrètement possible (avec un plâtre, l'affaire est légèrement plus compliquée) dans les couloirs sombres du bâtiment. Plusieurs prénoms, ou du moins pseudos, sont inscrits sur différentes portes. Je devine que ce sont des chambres (non, tu crois Romy ?) et dans ce cas, il y a beaucoup de monde.
Ça me plaît de moins en moins cette histoire à la con.

Je me retourne vers la chambre dans laquelle j'étais... Il y a écrit "Jeff The Killer"... Comme le mec dont on parlait aux infos. Ah bah génial, donc je me retrouve encore avec ce tueur dans le même bâtiment ?

J'ai un bon karma, moi.

J'avance prudemment quand je commence soudainement à entendre des voix vives. Attirée par cette discussion qui semble animée, je m'approche des escaliers où les cris fusent :
"Putain Jeffrey, tu peux pas laisser cette inconnue ici ! Elle n'a aucun talent, aucune impulsion meurtrière, tu veux qu'on en fasse quoi ?! Cria une voix féminine fortement sympathique envers, je présume, moi (hum hum).
-C'est bon Nina, ça fait 3 jours que tu me casses les couilles avec ça ! Tu l'as jamais vue éveillée, qu'est ce que t'en sais de tout ça ?! C'est toi qui l'as combattue, qui a vu ses talents cachés ?! Non, alors tu fermes ta gueule et tu me fous la paix ! "

Cette Nina se met à sangloter de rage et monte... Dans les escaliers, merde, merde ! Putain, je peux rien faire avec ce plâtre à la con ! Je fais ce que je peux en me glissant dans la pénombre, contre un mur.

Elle surgit tout à coup et passe à côté de moi sans me calculer. Elle a de longs cheveux noirs attachés en une queue de cheval, et des habits violets dans mes souvenirs. Ses pleurs sont si aiguës... C'est atroce, une torture pour mes oreilles. Je retiens mon souffle en la regardant se diriger vers sa porte et la claquer bruyamment.

Cependant, je fais évidemment la pire connerie de ma vie. Mon bras droit étant encore fragile, la pression exercée sur le couteau me faisait si mal... Que sans y prêter attention, je le fais tomber.
Mon cœur rate un battement.
Le lourd bruit métallique résonne dans les couloirs et certainement en bas.

Je ne cherche pas à comprendre et essaye d'aller me cacher le plus vite possible. Mes yeux fatigués sont aux aguets.

Qu'est ce que je suis conne, putain.

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Pas vraiment d'actions... Pour le moment.

J'espère que ce chapitre vous a plu,

La bise.

ONE SMILE - JEFF THE KILLER [PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant