ONE SMILE - JEFF THE KILLER [PAUSE]

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Je dois faire quelque chose, je ne peux pas la laisser comme ça ! Les cordes lui compressent la poitrine, les bras et les jambes, le sang coule sur le sol souillé. J'observe les murs de la pièce où des centaines de traces ensanglantées figurent, j'ai envie de vomir. L'odeur est insupportable, la vue est monstrueuse, je me retiens de laisser mon dernier repas ressurgir.

Qu'est ce que je peux faire ?

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NDA :

Attention, ce passage comporte des scènes violentes qui peuvent choquer un public jeune ou sensible. Vous êtes prévenus.

Si vous ne souhaitez pas lire ce passage, veuillez directement lire le texte en italique qui est important.

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[ ϲ հ օ í χ ]

Aussitôt, je ne réfléchis même pas, j'attrape une clé à molette et essaie de frapper le clown maléfique de toutes mes forces.

Malheureusement, mon coup est paré.

Laughing Jack m'observe avec un effrayant sourire, une lueur de folie brille dans ses yeux gris clair. Il enroule ses mains griffues autour de mon poignet. Jeff ligote mes chevilles d'une sorte de corde noire étrange, puis il reproduit la même action avec mes avant-bras.

À ce moment là, je hurle de pleins poumons en me débattant comme jamais je ne l'avais fait. Je n'hésite pas à leur cracher à la figure, à me tortiller, à essayer de me libérer... jusqu'à qu'un des tentacules de Slenderman me jette au sol. Ma mine se fait plus sombre, je leur lance un regard meurtrier en continuant de hurler de la laisser tranquille.

Anaïs tourne la tête vers moi. Ses larmes moroses roulent sur ses pommettes abîmées, elle aussi tente de s'échapper. L'être monochrome s'approche de ma sœur et dans un bruit sourd, un nouvel ongle rejoint les autres sur le sol. Sa peau devient étrangement jaunâtre, englobée par le liquide visqueux qu'est son sang. Ses cris si douloureux semblent être en harmonie avec les palpitations effrénées de mon cœur enragé. La scène est horriblement monstrueuse, je ne peux pas m'empêcher de pleurer tandis qu'ils me brisent le cœur en lui arrachant une énième protection du bout de ses doigts.

Ses hurlements deviennent insupportables, mon humanité me brûle les trippes. Le sang ne cesse de gicler et les gouttes tombent ardemment à cause de cette violence effrayante.

Je les hais.

Ils ont l'air de prendre tellement de plaisir... À cet instant, tout me dégoute. L'humanité, ces monstres... Absolument tout. J'ai envie de gerber, l'odeur putride empoisonne mon nez, les hurlements me donnent des vertiges...

Je refuse de les laisser faire.

Jeff a décidé de se joindre à la partie et bientôt un marteau s'abat avec force sur sa main gauche. Ses cordes vocales ont l'air à cet instant de craquer puisqu'elle essaie de crier, mais seulement une voix cassée répond. Elle sanglote, prise de spasmes, les lèvres tremblantes, le souffle court.

Laughing Jack laisse son outil sur une sorte de table en fer et laisse la place à Jeff, son sourire éternel sur le visage.

Le noir, le vide envahit mon esprit. Je crois que je suis dans ma tête, que je me suis créé des remparts, que personne ne peut entrer. Tous les événements en dehors sont devenus lents, nous sommes dans un moment hors du temps.
Soudainement, une lumière éclaire une partie de l'endroit : une fille est retenue par des chaînes, des cordes, de tournevis. Ce qui me frappe en premier, c'est tout ce liquide visqueux bordeau qui l'entoure. Dans un second temps, je remarque sa ressemblance frappante avec moi lorsqu'elle relève son visage : un nez en trompette, des yeux en amande, une bouche pulpeuse, un visage ovale... Oui, c'est exactement moi, mon reflet, mon corps qui est torturé. Derrière elle, une silhouette sombre se dessine : cette scène est si malaisante et étrange... L'ombre s'approche, pose ses mains sur le cou de mon sosie, et me murmure d'une voix empreinte de folie :

« Tu dois me libérer. Tu n'as pas le choix. »

J'ai l'impression que des clous s'enfoncent dans mes tempes, mon sang bout comme une lave vengeresse. Je ne sais pas exactement ce qu'il se passe, je ne suis même plus sûre d'avoir la maîtrise de mon corps, mais je vois mes mains s'aggriper aux cordes, une force insoupçonnée les détendre au fil des secondes.

Je ne contrôle absolument rien.

[ ϲ հ օ í χ ]

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Désolée pour le retard, je vous annonce que le rythme des vacances est donc annulé à cause de la reprise des cours.

J'espère que cette partie vous a plu :)

N'hésitez pas à me prévenir de quelquonque faute, merci beaucoup.