Tome IV : Se fondre dans la masse [Link x Reader]

Chapitre 17 - Procès

Salut à tous ! Alors, déjà, désolée de ne pas avoir trop répondu à vos commentaires mais je prends du temps pour me reposer et mes yeux ne vont pas très bien alors je fais de longues migraines ophtalmiques, par conséquent, j'évite de lire sur des petits écrans et généralement je réponds aux commentaires depuis mon téléphone alors... voilà, voilà.

Pour la demande faite à mon anniversaire, vous aurez un chapitre supplémentaire à un jour au hasard dans la semaine qui vient (vous allez guetter la surprise !).

Bonne lecture à tous ceux qui attendaient leur dose de fanfiction made by Luna de cette semaine !

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Précédemment :

(T/p) arrêta de se débattre en fixant le héros. Link sentit la culpabilité l'envahir lorsque la jeune femme accepta son sort.

(T/p) ravala ses larmes en mordant sa lèvre inférieure. Il ne méritait pas qu'elle pleure. Il n'avait rien fait pour l'aider. Bien sûr, il servait la reine. Quelle conne avait-elle été de penser qu'il l'aiderait malgré tout ! Link était sous les ordres de Zelda et ferait tout pour la supporter, même la dénoncer auprès d'elle... Il était celui qui l'avait fait, il ne faisait aucun doute. Quel salop, il cachait bien son jeu. Mais, pourquoi ne s'en était-elle pas doutée ? Pourquoi avait-elle cru qu'il ne dirait rien ? Qu'il mentirait à sa propre reine ? Celle qu'il servait avec tant de dévotion... Personne n'y aurait songé... Aurait-elle été aveuglée par les sentiments qu'elle avait pour lui ? Mais, n'en avait-il pas pour elle ? Avait-il joué tout le long ? (T/p) sentit un goût amer se loger sur sa langue. Elle avait été une parfaite petite idiote.

Tant pis pour elle.

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(T/p) avait passé une semaine entière en prison.

Une semaine entière sans entendre autre chose que les gémissements des autres prisonniers, les pas du gardien qui venait les faire taire en criant.

Une semaine sans manger autre chose qu'une vieille soupe avec plus d'eau que de bouillon, du pain à moitié dur, à moitié mou d'humidité.

Une semaine sans sentir autre chose que la moisissure et sa propre sueur, incapable de prendre un bain. Ses cheveux et sa peau devaient être dans un sale état...

Une semaine sans toucher autre chose que les barreaux de fer gelés et les pierres râpeuses.

Une semaine sans voir plus de lumière que celle filtrant par le trou entre deux pierres.

Et la voilà, dans les couloirs du palais. Deux gardes étaient venus la chercher sans donner de motif, ne répondant pas à ses questions malgré sa résistance. On lui avait lié les poignets et attachés une corde au milieu pour la tirer. Résignée, elle s'était levée et les avait suivis.

« Je peux savoir où est-ce qu'on va ? » redemanda-t-elle en fixant le sol, la lumière alentour étant trop vive. C'est marrant, l'air semblait plus léger ici. On étouffait dans les cachots. « Eh, je vous ai parlé bande de cons, où est-ce qu'on va ? » Pas de réponse. Elle tira un coup sur la corde. « Je demande où on va. » Encore une fois : ignorée. Elle sentit ses pensées s'emmêler et avança ses mains pour s'emparer de la corde. Elle freina des deux pieds en tirant violemment sur la corde vers elle. Le garde qui la tenait fut stoppé et recula violemment d'un pas. Il écarquilla les yeux en se sentant partir vers l'arrière et fit demi-tour juste à temps pour se rééquilibrer et resserrer sa prise sur la corde. « Je vous ai demandé où on allait putain de merde ! » hurla (T/p).