Tome IV : Se fondre dans la masse [Link x Reader]

Chapitre 19 - M'accordes-tu cette danse ?

Je m'excuse pour l'absence ! J'ai choppé une super bronchite et je suis clouée dans un lit avec une respiration un peu archaïque, ce qui me fatigue beaucoup ^^. (La décompensation de fin d'année a été plus dure que prévue, ahah XD). Mais, aujourd'hui, je reviens avec un chapitre ! Nous ne retrouvons toujours pas d'action pure... Désolée, mais je le sens ainsi alors ce sera ainsi x) ! Bonne lecture à vous, je vous nem !

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Précédemment :

« Ne bouge pas » souffla-t-il. Elle frissonna. « Ça y est, tu peux ouvrir les yeux. » Elle tomba sur son reflet et celui de Link. Elle fronça les sourcils et chercha ce qui avait changé. Puis, elle le vit.

« Tu n'aurais pas... »

« Si, c'est mon cadeau. Je ne savais pas comment te faire changer d'avis alors... » Elle resta silencieuse. À ses oreilles pendaient deux anneaux identiques à ceux de Link. Elle porta une main à sa bouche pour s'empêcher de crier. Une vieille coutume, obsolète maintenant, disait que, comme demande en mariage, les hyliens d'antan offraient des boucles d'oreilles identiques aux leurs à la femme qu'ils voulaient épouser.

« Est-ce que tu sais ce que ça représente ? » murmura-t-elle.

« Oui, je le sais très bien » annonça-t-il.

« Tu n'avais pas peur que je refuse ? »

« Pas le moins du monde » dit-il en riant avant de la retourner dans ses bras. « Je t'aime (T/p). » 

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(T/p) monta vivement les marches, les bras chargés d'un gros tas de tissu blanc. Elle ne voyait ni ses pieds, ni le bord de l'escalier, ni les personnes qui venaient en face.

« Attention, tu arrives en haut ! » s'exclama Navi, assise sur la pile de linge.

« Merci Navi » soupira (T/p) avant de prendre le chemin qu'elle connaissait par cœur à présent. La blanchisserie se trouvait au sous-sol, il fallait donc toujours remonter d'en bas, les bras chargés de corbeilles. Malheureusement, avec la montagne de nappes et de rideaux qui avaient été lavés, il n'y avait plus de panier de libre et elles étaient contraintes de les monter à bout de bras.

« La porte est ouverte, tu peux y aller » l'informa la petite fée en s'envolant pour vérifier qu'elle ne touchait pas les murs en se faufilant dans l'immense pièce de réception du palais.

« J'ai les nappes pour les tables principales ! » s'exclama-t-elle à qui voudrait bien l'entendre.

« Parfait, nous les attendions pour commencer à dresser, laissez-les nous » souffla une femme en prenant le tas des bras de (T/p). La jeune femme souffla, sentant son corps s'alléger. Autour d'elle, la salle de réception, qui donnait sur celle du trône que l'on pouvait connecter en ouvrant deux grandes portes, avait complètement changée. Tout était parfaitement propre, les rideaux, les sols, les vitres, les lustres et des grandes tables avaient été installées tout autour de la salle, contre les murs. D'ailleurs, on y installait les nappes qu'elle avait apportées. Des dizaines de servantes assistaient les maîtres d'œuvres, les cuisiniers et les décorateurs. Un ballet incessant de livraisons arrivait et repartait en trombe, toutes suivie par la gouvernante en chef qui semblait à bout de nerfs tant elle criait.

« Vous ! Ne lambinez pas, allez en cuisine voir s'ils ont besoin de quelque chose ! » hurla-t-elle en montrant (T/p) du doigt. Puis, son attention passa sur une autre personne qu'elle apostropha de la même manière. (T/p) ne se fit pas prier et fit demi-tour, se dirigeant vers la petite porte menant aux cuisines. L'agitation s'étouffa progressivement dans son dos, la plongeant dans le silence.