Vivre ou survivre?

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Il y a certaines choses qui sont inévitables dans la vie telles que la souffrance, l’amour, la peur et la douleur. Ce sont des choses que nous expérimentons tous sans Aucun doute. Et de part notre instinct de survie, on cherche à nous protéger de ces sentiments afin de nous préserver. Et c’est ce que j’ai fait durant de long moins. J’ai refoulé ma douleur, je l’ai ignorée afin de pouvoir vivre plus ou moins normalement après une perte qui a bouleversé ma vie à jamais. Alors pendant de longs mois, j’ai vécu comme ça, sans me soucier de cette douleur qui pourtant n’avait jamais disparu, qui refaisait surface mais que je m’empressais de cacher avec un large sourire très convaincant tellement convaincant que même moi j’y croyais, je voulais y croire, c’était vital.. Et j’ai continué, encore et encore, jusqu’au jour où tout a basculé. Le jour où il a fallu affronter cette douleur, le jour où on se réveille de notre torpeur et on ouvre les yeux, on réalise que pendant tout ce temps on mentait non seulement aux autres, mais surtout à nous même, un mensonge exécrable, car on a fini par y croire, et c’est bien pour cela qu’affronter la vérité est aussi difficile que de l'accepter. En fait la douleur est une sorte de souvenir que l’on oublie pendant longtemps, ou plutôt qu'on choisit d'oublier pendant longtemps, très longtemps, et qui un beau jour refait surface et nous force à tout revivre et tout nous remémorer et on se sent soudainement mal et pétrifiés. On ne peut plus bouger, on ne peut plus penser, ou seulement à la douleur qui nous traverse le corps tout entier. On regrette tout, même des choses dont nous n’avions pas connaissance quelques jours auparavant, on se sent coupable, et on est déraisonnables, tout nous parait mal et  de notre faute et tout le poids du monde pèse sur nos épaules, rien n’est assez bien à nos yeux. Rien n’est assez bien à mes yeux. Et puis on se remémore les instants de bonheur que l’on a vécus, et on se sent encore plus mal, les larmes nous brûlent les joues à n’importe quel moment sans même nous en rendre compte. Une sorte de noirceur nous enlace et nous tend les bras, et le désespoir est tellement présent qu’on lui tend les bras à notre tour avec plaisir et une sorte de sérénité, même si nous ne sommes pas lucides, pas le moins du monde. Alors  Laissez moi vous donner un conseil : si vous souffrez, alors vivez cette souffrance, imprégnez vous de cette douleur pour qu’elle vous serve de source de motivation, ne la refoulez pas, vivez avec, et rappelez vous à chaque instant pourquoi il y a toute cette souffrance, et gardez vos objectifs en tête, car plus la douleur sera forte, plus l’envie de réussir sera grande,imposante et concrète.

un jour, un sentiment *.*Where stories live. Discover now