Cas de conscience, et doutes... :(

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Il nous arrive tous, un jour ou l’autre de nous poser des questions dites existentielles. Des questions comme « qui suis-je ? » pourquoi est ce que j’existe ? » « Est ce que mon existence est elle source de bonheur ou de malheur pour les autres ? » . Toute une série de questionnements qui nous titillent les neurones et nous laissent perplexes, incapables de prendre l’une ou l’autre des décisions. On est égaré face à ces questions car nulle réponse ne semble arriver. Mais ces questions là ne viennent pas fortuitement ou à n’importe quel moment, mais plutôt au moment où notre immunité est basse, le moment où le doute nous assaille, ces questions s’imposent à nous , et plus encore, s’abattent sur nous tel un lourd fardeau qu’on n’arrive plus à porter.

C’est en ce moment que je me pose ces questions moi car je doute de moi. Oui j’ai d’énormes doutes sur moi-même car j’ai réalisé qu’au fil du temps les mêmes événements se répètent et se reproduisent inlassablement dans ma vie, sous des formes différentes et contextes différents mais ce sont les mêmes événements, alors je m’interroge, est ce que c’est moi qui fait mal les choses ou les autres ? Est-ce que ma présence est elle à ce point mal tolérée ou est ce moi qui rends les choses aussi compliquées. Mais ensuite je réalise que mes doutes n’ont pas lieu d’être. Les concessions font parties de la vie, mais c’est aussi aux autres d’en faire ,et c’est au moment même où j’ai compris ce la que j’ai pu répondre à mes questions et mes doutes se sont envolés : La vie est une balance en équilibre, et cet équilibre se maintient grâce aux compromis faits par les deux parties, et le jour ou tout cela s’arrête, tout bascule. Il n’y a plus d’équilibre et les choses commencent à aller de travers. Car les gens ont tellement pris l’habitude de nous voir tout faire que le jour ou l’on arrête, ils ne réalisent pas que eux ne faisaient rien pour  nous, mais remarquent uniquement que l’on a arrêté de tout faire et aux yeux des autres, le seul fautif dans l’histoire, c’est nous. C’est tellement absurde et saugrenu que c’en est ridicule, oui c’est tellement invraisemblable, et pourtant tellement vrai.

Alors ne vous blâmez pas toujours, faites une introspection bien sûr, mais ne soyez pas le premier a laisser tomber vos principes et vos idées, au contraire, battez vous pour ce en quoi vous croyez, et soyez convaincu que si ce que vous faites est bien, alors la vérité triomphera peu importe le temps que cela prendra, ça viendra.

Une phrase d’un grand homme qui prend tout à coup tout son sens : Il faut beaucoup de courage pour affronter ses ennemis, mais il en faut beaucoup plus pour affronter ses amis.  Cet adage semble être loin de ce contexte mais au contraire : Par peur de blesser nos amis, on courbe l’échine et on continue notre besogne par loyauté et amitié, alors il est beaucoup plus difficile de tout lâcher lorsqu’on aime une personne que lorsque cette personne nous ait étrangère.

un jour, un sentiment *.*Where stories live. Discover now