un jour, un sentiment *.*

Une lueur d'espoir :D

J'ai écrit ce texte il y a plusieurs mois maintenant, et quand je le relis, je me dis que j'en ai fait du chemin, j'ai l'impression que je ne suis pas l'auteur de ce texte. Mais en meme temps, je suis plus que soulagée de voir à quel point les choses ont changé, à quel point J'AI changé. Et ça fait du bien. J'ai compris maintenant, qu'avec le temps, la douleur diminue, ou on s' y accoutume. Quoi qu'il en soit je suis heureuse d'être celle que je suis aujourd'hui.

Bonne lecture ;)

A l'école on apprend a compter, lire et écrire, mais on n'apprend pas à vaincre ses peurs et ses démons.

Aujourd'hui je fais face à quelque chose d'encore plus compliqué : Le doute. Je doute de moi-même à tel point que je ne crois même plus en moi, je doute tellement que j'ai peur de tout, même de ce qui ne me menace pas. Je ne puis supporter cette incertitude plus longtemps. Ma vie chavire je me sens instable et prête à tomber. Je suis sur le bord d'une falaise et je suis prête à sauter. Les vagues me tendent les bras. Pourquoi je doute autant ? J'ai tellement peur. Je me sens tellement mal, tellement seule, suis-je réellement condamnée à vivre dans la souffrance toute ma vie ? Je n'arrive plus à réfléchir. Ma vie devient une suite interminable de douleur et de souffrance. Je vis dans un cercle vicieux que rien ne rompt. Quel sort pourrait me délivrer de toute cette souffrance ?

Je voudrais être heureuse. Je voudrais me sentir bien. Pourquoi est ce aussi difficile ? Mon esprit est épris au chagrin, le désespoir est devenu mon allié, et je me sens incapable de vivre, incapable de survivre à tout cela. Je me sens tellement confuse. Je vois ma vie défiler devant moi comme si elle n'était plus mienne. Je ne vis pas, plus du tout, je ne fais que respirer malgré moi. Et cette pensée me fait encore plus peur : Si j'avais le choix, arrêterais-je de respirer ? Est ce que je choisirais cette option. ?

J'ai peur de la vérité. J'ai peur que si on me donnait le choix, je me sacrifie. Peut être qu'au fond de moi je connais la réponse. Je ne suis peut être pas faite pour ce monde cruel et impitoyable. Quoi qu'on fasse, on ne sortira jamais indemne de la bataille, peu importe qui nous sommes ou ce que nous réalisons, nous courons tous vers une fin inéluctable. Ce qui me fait peur moi, c'est de précipiter les choses, de me laisser mourir. Qui le saurait ? Qui le verrait ? Tout le monde vaque à ses occupations, personne ne s'en rendrait compte. Nous sommes sept milliards d'habitants, une de moins de changerait pas grand-chose. La solitude m'a appris que la vie était comme cela, que personne ne peut être là pour nous, nous vivons dans un monde où chacun veut sauver sa peau en premier, peu importe le reste, tant que nous on survie.

C'est donc cela que la vie m'a appris,le pessimisme et le désespoir. Quel gâchis.