Chapitre 1

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2000, Troisième âge

Les deux elfes étaient encore une fois en train de s'entrainer quand le roi se montra à eux. Ils se stoppèrent alors et le haut capitaine inclina la tête afin de saluer son dirigeant.

Thranduil : « Tu peux disposer Feren. »

Le concerné acquiesça d'un bref mouvement de tête avant de partir. Legolas, sourire aux lèvres, rangea son épée dans son fourreau avant de s'approcher de son père qui l'observa avec tendresse et cette inquiétude perpétuelle en l'observant de bas en haut.

Thranduil : « Tu aimes toujours autant t'entrainer avec lui. »

Legolas : « Feren a un excellent niveau, il me fait beaucoup progresser. »

Thranduil : « Tu es aujourd'hui aussi agile que lui. »

Legolas : « Plus peut-être, mais je manque encore d'expériences pour réussir à le battre. »

Thranduil : « Allons prendre un thé. »

Père et fils se dirigèrent vers un petit salon non loin où Orlteh les retrouva afin de les servir.

Legolas : « D'ailleurs père, j'ai compris que Feren n'était pas quelqu'un de très bavard ni qui s'étend beaucoup sur les sentiments. »

Thranduil : « Ce sont là des qualités pour un haut capitaine. »

Legolas : « Je sais. Mais... Est-il réellement insensible ? »

Thranduil : « Pose clairement ta question. »

Legolas : « J'ai toujours vu Vana essayer de se rapprocher de lui et papillonner devant lui. »

Dit-il en s'amusant puisqu'un souvenir d'une telle scène lui revenait à l'esprit.

Legolas : « Pourtant, il n'a jamais semblé réaliser ses avances. »

Thranduil : « C'est vrai. Il songe avant tout à ses missions. »

Legolas : « Ça, tous le savent. Il se damnerait pour nous... Mais les temps sont plutôt calmes, pourquoi son cœur ne semble pas vouloir s'ouvrir davantage ? S'il n'a pas de sentiments pour elle, autant qu'il lui dise. »

Thranduil : « Il lui a déjà fait comprendre à sa manière. »

Legolas : « Vraiment ? »

Le roi prit doucement une gorgée de thé avant d'abaisser sa tasse, se souvenir et lui conter.



C'était il y a plusieurs années. Je devais prendre route avec lui et ma garde rapprochée. Nos montures étaient prêtes et nous nous dirigions vers l'entrée du palais quand Vana est venue à nous. Elle m'a salué poliment. Elle avait ce regard faussement timide que tu lui connais quand Feren n'est pas loin. J'ai vu Aebor ravaler un sourire, je dois dire que j'étais assez amusé moi aussi.

Thranduil : « Faites vite. »

Ais-je dis d'un ton autoritaire pour cacher mon amusement. J'ai alors croisé le regard de Feren qui n'avait fichtre pas comprit ce que l'elfine était venue faire. Je me suis remis en route. Il a bien sûr voulu me suivre et elle s'est remise sur sa trajectoire afin de le stopper. Il l'a fixé avec des yeux ronds et elle lui a tendu une fiole. Je n'étais pas si loin, alors je pouvais les entendre.

Vana : « J'ai appris que tu accompagnerais notre roi... Tiens, Prends ceci. »

Feren : « Qu'est-ce ? »

Vana : « Un soin, si jamais. Enfin bien sûr j'espère que rien de tel arrivera mais si tu te retrouves blessé. Avec des rustres comme ces nains, mieux vaut être vigilant. »

Un capitaine déchiréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant