Chapitre 3

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Cependant, quelques mois plus tard, alors qu'Aebor m'avait fait part du fait que Feren se montrait un tout petit peu plus attentionné envers Feanel, une personne que je ne pensais pas revoir, et que surtout, je n'avais pas envie de revoir se montra.

Oropher : « Je serais de retour dans une semaine, cela devrait coïncider avec sa venue. Mais si jamais elle a de l'avance, je vous demande de bien la traiter, elle est une cousine de Galadriel. »

J'ai vu que cette nouvelle dépiter Feanel. Il faut dire que Griel aimait lui montrer combien elle, elle était noble et Feanel qu'une capitaine de bas étage. Ça m'agaçait comme comportement.

Un matin, alors que je savais cette personne arrivée depuis la veille tard, je me baladais dans les jardins, essayant de fuir, de retarder le moment où j'allais devoir échanger avec elle. Mes jambes m'ont amené à Feanel qui échangeait avec le responsable des jardins. Ils m'ont salué et l'elfe nous a laissé seul alors que je sentais Feanel amusée. Oui, au fond, elle arrivait à prendre assez de recul pour s'amuser de la situation parce qu'elle savait pertinemment que je n'accepterais jamais de m'unir à cette... Griel. On se mit à marcher calmement.

Feanel : « Votre invité n'est pas encore levée. »

Je l'ai fusillé du regard.

Feanel : « Pardon~ N'êtes-vous pas impatient de la retrouver ? »

Thranduil : « Je te jure que je vais finir par te faire payer tes mauvaises manières. »

Elle s'en amusait. Moi pas. Enfin pas encore. Pas pleinement. Si j'étais seul avec Feanel, je pouvais m'en amuser, mais savoir l'autre idiote non loin me rendait nerveux. Mon interlocutrice s'est mise à rire. Elle ne prenait pas mes menaces aux sérieux. Et elle avait bien raison.

Feanel : « Je ne fais que souligner un fait : cette personne est ici pour vous. »

Thranduil : « Et je vais lui faire comprendre qu'elle n'a pas sa place ici. »

Et puis je réalisais soudainement.

Thranduil : « Grace à toi. »

Feanel : « Pardon ?! »

Mon regard azurin devait briller d'une lueur d'espoir nouvelle. J'allais demander à Griel d'affronter Feanel. Elle ne lui arrivait pas à la cheville. Ainsi, elle comprendrait qu'elle ne pouvait pas être à ma hauteur et songer revenir se montrer alors qu'elle ne serait même pas capable de battre une « simple capitaine ». Et puis, tout cela avait un second but : aider Feren à réaliser toutes les qualités de Feanel, bien que je ne doutais pas qu'il voyait chacune d'elle, mais surtout l'amener à se dire qu'elle était un très bon partie et que s'il ne se bougeait pas un peu plus, elle finirait peut-être par voir les elfes qui voulait lui faire la cour !

Thranduil : « Tu devras l'affronter. »

Je me suis rapproché et j'ai susurrer.

Thranduil : « Et la battre, bien sûr. »

Feanel : « C'est à vous de lui dire qu'elle ne vous plait pas ! »

Je me suis redressé, souriant.

Thranduil : « Je ne te laisses pas le choix. C'est un ordre. »

Elle me menaça alors du regard mais n'eut le temps de répliquer que le sujet de notre conversation se montra. Et je ne perdis pas de temps. Je lui expliquais aussitôt comment allait se passer cette journée : en trois manches.

La première : un combat à l'épée.

Griel : « Roi Thranduil. Je n'ai de tenue adéquate et il semblerait que je me sois plus impliquée dans les autres arts que celle de la défense. Puis-je me faire représenter ? »

Un capitaine déchiréWhere stories live. Discover now