The Maestro - Partie I ( Terminé)

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J'observe mon reflet dans le miroir, satisfaite, ces petites touches de maquillage font vraiment des merveilles. Même mes cheveux noirs sont domptés et forment de jolies ondulations. Je quitte mon reflet des yeux et me lève en direction de mon lit où est étalée ma longue robe rouge pour ce soir. Pour l'avoir essayé quelques heures plus tôt dans le magasin, je sais qu'elle me va parfaitement. Deux longues fentes remontent jusqu'en haut des cuisses mettant ainsi les jambes de celle qui la porte en valeur. Je défais mon peignoir dans l'optique d'enfiler ce tissu en mousseline en vitesse.

Lorsque je me penche pour l'attraper, la porte de ma chambre s'ouvre subitement. Je tourne les yeux et aperçois Ezio. Mon coeur s'emballe aussitôt. Il est beau à en être damné. Son costard est parfaitement taillé et son petit noeud papillon accentue l'élégance de sa tenue. Le seul petit détail qui fait tâche c'est l'air renfrogné sur son visage. L'homme s'avance vers moi et je récupère mon peignoir laissé sur le lit afin de couvrir ma nudité.

Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit il se poste à quelques centimètres de moi et me toise de haut en bas sans aucune gêne. Je déglutis péniblement sous le poids de son regard brûlant. Je déteste quand il fait ça, je sais qu'il essaie de m'intimider. Même si ça fonctionne je ne dois pas lui montrer, je plonge mes yeux dans les siens en signe de résistance.

- Ça fait 5 minutes que tu aurais dû descendre, lance t-il d'un ton réprobateur.

- Je ne suis pas encore prête...

- Je vois ça, dit-il en détaillant ma peau nue à peine cachée par mes sous vêtements, mais je n'aime pas attendre bambina...

Je fronce les sourcils. Qu'est ce que j'en ai à foutre qu'il aime attendre ou non? Le visage d'Ezio se referme un peu plus face à ma réaction. Soudain il me pousse sur le lit et se positionne au dessus de moi. Avant que je ne puisse répliquer il me retourne face contre le matelas et coince mes poignets dans mon dos d'une main.

- Lâche moi tout de suite bon sang! hurlé-je de toutes mes forces.

- J'ai été très indulgent avec toi ces derniers temps, mais c'est fini bébé! C'est moi le maestro ici alors tu vas arrêter de te foutre de ma gueule putain!

- Plutôt mourir!

- Il y a des destins pire que la mort bambina... murmure t-il à mon encontre.

Tout à coup je sens ses doigts fins remonter le long de ma cuisse. Je tressaille au contact de ces derniers. Lorsqu'il s'arrête au dessus du tissu en dentelle de ma culotte mon coeur se met à battre un peu plus fort contre ma poitrine.

- Tu mérites une petite punition, dit-il cyniquement.

- Qu'est ce...

Avant que je ne puisse finir ma phrase la main d'Ezio s'abat violemment sur ma fesse. Je me tortille de douleur sous l'effet du coup. Des larmes se forment au coin de mes yeux tant la position dans laquelle je me trouve est humiliante.

- Ezio arrêt...

Un nouveau coup se fait ressentir et une vague de chaleur irradie tout mon corps. Ezio se penche légèrement en avant et embrasse tendrement le creux de mes reins. Je frisonne au contact de ses lèvres douces et me retient de pousser un gémissement. Il remonte le long de ma colonne vertébrale et se met à mordiller mon épaule nue. Sans que je m'y attende il me claque une dernière fois et cette fois c'est une onde de douleur mêlée à du plaisir que je ressens. Mes émotions s'entrechoquent dans ma tête alors qu'Ezio se met à caresse ma fesse endolorie. Je n'arrive plus à penser relativement à cause de la contradiction de ses actes. Il embrasse tendrement ma chair probablement rouge et je sens qu'il se redresse.