Attack on Yandere

Chapitre 3

Eren lâcha la main de Livai une fois arrivés devant la maison de ce dernier. Le noiraud regretta immédiatement la chaleur de la main du châtain. Il sortit ses clés et déverrouilla la porte. Livai se décala et laissa passer son invité comme tout bon gentleman. Eren sauta sur le canapé en riant après avoir fouillé les placard à la recherche de biscuits. Il s'allongea de tout son long en piochant dans la boite à cookies.

<<-Fais comme chez toi, surtout.>>

Le noiraud soupira face à la gaminerie légendaire de son gamin. Il finit de ranger ses chaussures et alla s'assoir à côté de lui.

<<-Mets une seule miette et je te fais nettoyer tout l'appart avec ta langue.

-C'est tellement propre y aura aucune saleté dessus.

-Et si j'y ajoute ta chambre?>>

Le châtain le regarda surpris, puis pris un air de chien battu.

<<-T'oserais pas?>>

Livai se contenta d'une pichenette sur le front comme réponse.

<<-Bon. Passe un cookie.

-Viens le chercher!>>

Livai essaya d'attraper la boite mais Eren se leva et couru dans l'appart, l'autre jeune homme au trousse. Après avoir couru comme des gamins pendant cinq minutes dans la maison du plus mature, ce dernier réussi à bloquer Eren entre lui et un mur dans sa chambre.

<<-J'ai gagné.

-Faux! T'a pas attrapé le cookie!>>

Eren, le plus grand en taille, leva la boite au dessus de lui de façon à ce que le petit Livai ne puisse l'attraper. Ce dernier le pris par le col et le balança sur le lit. Il se mit ensuite à califourchon sur lui, bloquant les poignets du plus grand au dessus de lui.

<<-Gagné~>>

Eren rougissait furieusement, Livai était assis sur son bassin et chaque mouvement qu'il effectuait le faisait frotter contre sa partie délicate. Livai le trouvait totalement bandant ainsi soumis sous lui. Les cheveux en bataille, la respiration erratique, les joues rouges, une fine pellicule de sueur parcourant sa peau. Il se faisait violence pour ne pas déclencher une érection avec des pensées pas très catholique. Soudain, il vit ses lèvres, celles qu'il rêvait d'embrasser. L'Ackerman se pencha alors dangereusement vers le jeune Jeager. Leurs souffles se rencontraient, leurs lèvres se frôlaient. Au moment où chacun allait goûter aux lèvres de l'autre tant convoitées, la sonnette de l'appartement de Livai retentit coupant court à ce moment de débauche.

Le noiraud tiqua et se dirigea vers la porte, laissant pantois et confus le jeune homme et ses cookies sur le lit. Livai n'en menait pas large. Ses joues étaient teintées de rouge comme marquées. Qu'ils auraient aimé goûter à leurs lèvres... peut-être même à autre chose de plus osé.

Il ouvrit donc la porte faisant face à Petra. Cette dernière portait un sac sur le dos et lui souriait lubriquement.

<<-Petra?

-Livai! Ca va?>>

Le noiraud était désarçonné. Que foutait-elle ici? Comment osait-elle mettre fin à cet instant magique digne des plus grands romans d'amour?

<<-Tu fous quoi là?>>

La rouquine était rentré dans sa maison sans autorisation.

<<-Bah je viens passer la journée.

-Pardon?

-Tu l'as dis toi-même. Tu ne laisserai pas une pauvre fille seule chez elle avec ce meurtrier qui rôde.>>