Partie 8-9

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Partie 8.....


Mon corps bouillait, je voulais tout saccager, il m’a foutu le seum ce petit connard. Je marchais dans les ruelles de la ville, Nabil essayait de m’appeler, je rejetais ses appels et j’éteignis mon tél.
Comment j’étais conne en sah ! Ce petit bâtard me l’a fait encore une fois à l’envers. Et puis quoi ? J’allais pas pleurer pour une tapette de merde, j’allais pas déprimer pour sa gueule ein. Il méritait pas. En plus j’étais pas comme mes sœurs, j’allais pas souffrir à cause d’un gars.

Je squattais ma chambre tout au long de la journée, je cogitais, je devenais paro. Je voulais me venger et puis je me suis dit, laisse tomber, je vais démissionner et plus jamais revoir sa gueule.

Lundi matin, j’ai parlé avec ma bosse, elle m’a dit d’attendre la fin du mois pour partir. Nabil n’a pas essayé de me parler. Tant mieux pour lui ! J’ai tout raconté à Tulay, elle était dégoutée car j’allais partir.

Les journées d’après, Nabil a essayé de reprendre mais je lui ai bien expliqué que c’était finit.

Nabil c’était une histoire à l’ancienne pour moi. J’étais prête à commencer une nouvelle page sans lui.

Voilà, c’était un dimanche ensoleillée, il faisait beau. Ça fait un bon moment maintenant que je suis officiellement en chômage. Nabil ? Aucune nouvelle de lui ! Fin j’avais que quelques news grâce à Tulay. J’ai bien gardé contact avec cette fille, elle était halla !

Amina et Redouane, c’était toujours la même. Mon papa était sur sa décision, Amina faisait des crises et Redouane venait des fois à l’appart supplier mes parents.

Rima débarqua chez moi,

RIMA : grosse bouge tes fesses !
MOI : tu vas ou comme ça ?
RIMA : y’a un barbec au parc
MOI : dis wallah ! Y’aura les gars ?
RIMA : oué oué oué tout le monde wallah
MOI : si si viens on bouge alors

Nous bougeâmes au parc de la tess, je vis ma nièce Nouhaila posée avec Linda et Athenna. On se posa avec elles. J’aperçus de loin les gars posés sur des quads. Les grands étaient vers le terrain de basket. Y’avait des renois de mon tiek entrain de jouer un match et y’avait Badro avec eux.

MOI : venez les filles on part voir le match
LINDA : t’es ouf ! On s’en fou de leur basket
MOI : mais venez wesh !
LINDA : non non laisse tomber y’a mon reuf il joue c’est un galérien lui
MOI : bon moi je décale là-bas
RIMA : je viens avec toi

On se pose sur le muret, on voulait zerma téma le match. Déjà moi et les sports, on est deux wallah. Je m’y connais pas, mais j’ai eu envie de mater ce match.

Mouhssine vint se poser avec nous. Il discutait avec Rima de vlà trucs, ils parlaient sûrement de Sabrina, ils allaient faire leur halal début d’été.
Je regardais les gars joués, je comprenais que tchi, je faisais crari la racli intéressée par le basket, qui connais zerma des trucs. pfff oué c’est ça oué !
Badro était en t-shirt et short, casquette à l’envers. Il était à fond dans son jeu, il calculait personne.
A chaque fois il marquait des points, Mouhssine faisait des « oué oué gros ». Moi je le regardais avec admiration.

RIMA : on dirait t’es à fond !
MOI : oué il est bien le match
MOUHSSINE : parce que mon gars sûr il gère de malade t’as vu

Après le match, Badro était entrain de discuter avec des gars, on dirait ils s’embrouillaient. C’était sûrement par rapport au jeu.

MOUHSSINE : oh Gibra ramène toi wesh

Badro tchéqua les autres gars et vint nous voir. Il était tout mouillé, super défoncé.

Entre les blocs de ciments , l'amour ne choisit pas ses couleursWhere stories live. Discover now