𝐸𝑡 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑙'𝑎𝑖𝑚𝑒 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑛...

𝒞𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇𝑒 - ³ ❥

Pdv Shinichiro, samedi 8aout 1998, 20h:

J'arrive enfin devant la grande porte vitrée. Il n'y a personne à l'accueil. C'est allumé mais aucun son ne se fait entendre. J'entre puis m'assis sur un des sièges.

J'attends ainsi dix minutes avant de sortir prendre l'air. Je sors mon paquet de cigarettes, en prends une et l'allume. Je porte cette dernière à mes lèvres puis inhale une bouffée de fumée. Je garde la fumée dans dans ma bouche puis la souffle en format plusieurs donuts de fumée.

Une fois complètement consumée, je l'écrase par terre et la jette à la poubelle. Je prends une grande et profonde respiration de l'air tempéré avant de re rentrai à l'intérieur.

Cette fois ci, il y a quelqu'un — enfin. Le père de Anali. Lorsqu'il m'aperçoit, il me sourit et vient à ma rencontre.

— Shinichiro ! Comment vas-tu mon garçon? Que t'arrive-t-il aujourd'hui ?

— Bonjour monsieur, je vais très bien merci, répondis-je en souriant. Je voulais rendre visite à votre fille pour la remercier. Est-elle là ?

Il se crispe légèrement puis rit de bon cœur.

— Ho ho tu t'intéresses à ma fille ? Attention c'est ma petite princesse donc ne lui fait pas de mal. Si tu la cherches, elle n'est pas ici. Elle est chez nous.

Je pouffe légèrement face à son attitude de père protecteur qui lui va parfaitement. Monsieur Suzuki a toujours été bon avec moi.

— Dommage... Je repasserais une autre fois alors, soupiré-je.

Je m'apprêtais à partir lorsque j'entends derrière moi: « Tu pars bien  vite mon garçon ! Tu ne veux pas l'adresse ? ». En me tournant vers lui, je remarque son léger sourire en coin. J'hésite quelques secondes, puis lui dis:

— Je veux bien...

⋰ ⋱
𓅪
⋱ ⋰

Elle habite à quelques rues du petit hôpital. J'arrive donc bien vite. C'est une assez petite maison de deux étage. Ni très moderne, ni vieille, elle et les deux maisons à côté semblent avoir reçu des travaux. Bien qu'ils aient sûrement été effectués il y a au moins une dizaine d'années, on peut apercevoir de nombreuses différences sur les fenêtres, la façade et la boîte aux lettres qui, contrairement aux autres sont plus moderne.

Je sonne à la porte et attends quelques secondes. Aucune réponse.

Je recommence mais toujours aucun signe de vie.

Une idée m'illumine alors l'esprit. Je recule de deux pas puis regarde vers le haut. Au-dessus de la porte, il y a un petit balcon très facilement accessible si on escalade un peu. La pièce d'où il est accessible de l'intérieur est encore allumée.