𝐸𝑡 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑙'𝑎𝑖𝑚𝑒 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑛...

𝒞𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇𝑒 - ¹⁹

Pdv Wakasa, samedi 22 août 1998, 11h:

—Attrape ! Dis je a Takeomi en lui lançant le paquet qui m'avait été confié.

Ce matin, Takeomi était passé chez Benkei, Anali et moi. Il avait décidé de faire du shopping pour la rentrée d'Anali. Je n'étais pas spécialement contre, mais l'idée d'être emmené sans mon consentement au préalable ne m'avait pas plus. Donc, je tirais la gueule et tous les paquets qu'on me confiait, je les refourguais a Benkei. Shinichiro n'était pas au courant pour notre sortie et de toute façon, il était actuellement emmitouflé dans des couvertures, chez lui après avoir fait le malin en laissant son lit à Anali. Lorsqu'elle est allée dormir chez lui, il lui a laissé sa chambre et a dormi dans le salon. Figurez-vous que malgré la chaleur étouffante du mois d'août, il a trouvé le moyen de chopper la crève.

— Putain Wakasa t'abuse ! Tu vois pas que je suis chargé connard ? Beugla Benkei qui était en effet ensevelit sous les sacs de courses.

— T'as qu'à les refiler à Takeomi si t'es pas content ! Aboyai je en le fusillant du regard. Après tous c'est lui qui voulait faire des achats pour le scooter de Shinichiro !

Tout le monde se tourna vers moi en me dévisageant.

C'est le surnom qui les dérange ?

— « Le scooter de Shinichiro » ? Couina Takeomi en s'empêchant d'éclater de rire.

Je soupirai, me redressai fièrement puis démarrai mes explications.

    — Jusqu'à aujourd'hui, Shinichiro ne s'est réellement intéressé qu'à une chose en dehors du gang : sa moto. Mais depuis qu'il a rencontré Analyse, Anali ou je ne sais plus exactement comment elle s'appelle : il s'intéresse et prend aussi soin d'elle. Mais si j'avais dis la moto de Shinichiro, vous auriez compris sa moto sans vous pauser de questions... J'ai donc utilisé scooter à la place.

— Mais comment t'en ai arrivé a ce résonnement ?... S'étonna Benkei.

    — On se serait quand même pausé des questions... dit Anali en me lançant un regard entre la pitié et la fascination face à ma logique, je l'avoue, très douteuse.

Takeomi avait arrêté de rire et me regardait de la même manière qu'elle. Benkei avait levé ses yeux au ciel et semblait encore entrain d'essayer de me comprendre.

— C'est bon ça va j'ai compris... Je n'utiliserais plus le mot scooter pour désigner Anali... Cédai je très mécontent.

— Ça vaut mieux oui, dit Takeomi.

— c'est la meilleure chose à faire, valida la concernée.