𝒞𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇𝑒 - ³⁸ ❥

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Pdv Anali, 30 septembre 1998, 17h30 :

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Pdv Anali, 30 septembre 1998, 17h30 :

     Là tout de suite, j'aimerais être chez moi, dans ma chambre. J'aimerais que Shinichiro débarque par mon balcon comme il en a l'habitude de le faire et vienne s'allonger avec moi. J'aimerais me blottir dans ses bras et ne plus penser à rien.

Là tout de suite, c'est ça que je veux. Mais je ne peux pas l'avoir. À la place, je dois continuer de supporter le moment le plus gênant de ma vie.

Au début, j'ai appelé Eli' pour prendre de ses nouvelles et demander à ce que l'on se voit. Nous avions beaucoup de choses à nous dire, d'explications à nous donner.

Cette rencontre avec lui était programmée aujourd'hui, à cette heure-ci, très exactement. Et nous y sommes. Mais pas comme je l'aurais imaginé. Au lieu d'être seul, une troisième personne s'était jointe à nous. Une deuxième fille.

Et comme si cela ne suffisait pas, cette fille se trouve être fausse la rousse, tatouée d'épines, qui veut ma peau.

Dès les premières secondes où je l'ai vu arriver, pendu au bras d' Eli', j'ai compris: Cette Yumi donc j'entends tant parler de Nozomi et Raidon, cette stratège qui embête beaucoup Shinichiro, cette personne que Eli' a appelé pour lui annoncer l'arrêt de la bataille. Toutes ces filles sont en réalité la même. Et elle me déteste avant même d'avoir fait ma connaissance.

Maintenant, je me sens un peu stupide de ne pas avoir tout de suite fait le rapprochement.

15 minutes se sont déjà écoulées et nous ne nous sommes échangé que de simple formalités tous les trois. Je prends enfin mon courage à deux mains et ravale l'angoisse qui pend lourdement à mes lèvres.

— Tu... Tu t'es fais, je regarde son visage balafré...un tatouage sur la gorge ?

1ère tentative que je peux qualifier d'échec.

Il a certes un tatouages toujours à vif, bien exposé sur la gorge. mais ce n'est absolument pas ce dont je veux parler.

Je ravale néanmoins ma frustration lorsqu'il sourit.

— Oui, on n'en revient justement. C'est un papillon, tu aimes bien ?

— Oui, il est superbe !

Je lui souris à mon tour.

— C'est Yumi qui l'a dessiné.

Je perds immédiatement mon sourire honnête. Un plus formel et dénué de sens le remplace

2ème tentative, l'échec se complexifie.

— Tu dessines super bien Yumi !

Elle me gratifie d'un sourire aussi faux que ses cheveux— et aussi faux que le mien.

𝐸𝑡 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑙'𝑎𝑖𝑚𝑒 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑛...Where stories live. Discover now