𝒞𝒜𝒶𝓅𝒟𝓉𝓇𝑒 - ³⁰

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Pdv omniscient, 11 janvier 1989, 8h30:

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Pdv omniscient, 11 janvier 1989, 8h30:

Trois jours jours étaient passé depuis qu'Anali avait été emmené à l'hôpital et pas une seconde ne passait sans que Eliogane ne regrette. Il n'aurait jamais pensé que se protéger comme à son habitude l'aurait autant affecté.

Il n'avait pas rendu visite à Anali. Il ne se sentait pas légitime à s'inquiéter pour elle. À la place, il avait préféré faire quelque  chose qui l'empêcherait de mourir de honte devant elle.

Il avait fait le tour de la ville et tous l'avait refusé. C'était son dernier espoir. Ce bâtiment traditionnel et surélevé d'où s'échappait de fervents cris de guerre.

Eliogane s'avança dans la bâtisse, jusqu'à un veil homme à l'air aigri et pas bien plus haut que lui.

— Qu'est-ce que tu fais la petit?

La gorge du garçon se serra et il sentit son coeur se serrer dans sa poitrine. Il n'aimait pas parler aux adultes, encore moins aux hommes.

— Je...

— Tu ? Dépêche toi je n'ai pas que ça a faire, râla t'il.

Eliogane serra son poing aussi fort qu'il pu et pris une grande respiration avant de dire d'une traître: « J'aimerais intégrer votre dojo ! »

Le vieille homme resta de marbre.

— Tu t'appelles comment p'tit? Pourquoi tu veux l'intégrer? Pour épater la galerie avec de super techniques ? Pour en faire ton métier et avoir une vie stable et pleine de succès ? C'est ça que tu veux gamin ?

Il parlait agressivement. Lançant hargneusement toute sorte d'hypothèse au jeune enfant tremblotant.

— J'ai fais une bêtise que je regrette. J'ai été lache et maintenant...

— Et maintenant ? Je t'ai dis que je n'avais pas que ça à faire.

Il ravala sa salive le regard fuyant et étouffant un début de sanglot.

— ... Je m'appelle Eliogane et parce que j'ai été lache, ma seule amie est à l'hôpital... Tant que je n'aurais pas intégré un dojo, je ne pourrais pas le présenter devant elle! Je veux devenir fort pour la protéger... non. Pour NOUS protéger ! Avait-il crié.

— C'est des cours que tu veux ? Tu as de quoi payer ?

— Je n'ai pas d'argent mais je peux travailler pour vous en échange.

   Le vielle homme ferma quelques secondes ses yeux et un discret sourire vint sur ses lèvres.

— Pas la peine gamin... Bienvenue parmi nous.

  Il écarquilla les yeux, croyant rêver.

— C'est vrai..?

— Mais oui c'est vrai. Te mets pas à pleurer hein.

𝐞𝑡 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑙'𝑎𝑖𝑚𝑒 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑛...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant