___𝕊𝕙𝕚𝕟𝕚𝕔𝕙𝕚𝕣𝕠 𝕩 𝕆𝕔___ ⚠️changement de temps en cours / certains chapitres sont au passé et d'autre au présent ⚠️
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" 𝚂𝚒 𝚓𝚎 𝚍𝚒𝚜𝚙𝚊𝚛𝚊𝚒𝚜, 𝚌𝚑𝚎𝚛𝚌𝚑𝚎 𝚖𝚘𝚒 𝚍𝚊𝚗𝚜 𝚕𝚎 𝚌𝚒𝚎𝚕."
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Pdv Anali, 13 septembre 1998, 15h :
La situation se calmait. Shinichiro et son attitude de protecteur attitré aussi se calmaient peu à peu. Lui et ses amis passaient régulièrement me voir chez moi. Cela me faisais plaisir. Vraiment plaisir.
J'étais sorti en ville histoire de m'acheter un livre et prendre l'air. Il faisait bon, les oiseaux chantaient. Je fredonnais un air de musique en marchant.
En sortant du magasin, mon emplette finie, je passai devant un groupe de personnes. Ils portaient l'uniforme de Black Dargon. L'un d'eux sembla me reconnaître. Il me pointa du doigt.
— C'est pas la salope qui séduit les boss de gangs ? demanda-t-il.
Les deux autres ricanèrent en me dévisageant d'un œil lubrique.
— Je crois bien que si.
— Et si on allait la saluer correctement ? dit l'un d'entre eux.
Ils s'avancèrent vers moi. Je reculai mais ils continuaient.
Putain... C'est une impasse.
Je me retrouvai collée au mur, trois racailles face à moi. Je sentis mon coeur s'affoler. Je réfléchissais à toute allure. Putain...Moi qui trouvais le temps bon, je dégoulinai de sueur. Allez, respire.
— Alors petite, tu suces notre chef puis vas voir celui de ces connards de Bell Tree ?
Je les fusillai du regard.
— Houuu... J'ai peur... Souffla t'il avec un sourire narquois aux coin des lèvres.
Il prit une taffe dans sa cigarette et me la souffla au visage. Je toussai, cela les fit rire. Cette odeur qui habituellement ne me dérangeait pas sur Shinichiro ou même Takeomi et mon frère, me semblait maintenant être là plus désagréable sur Terre. Elle me prenait douloureusement à la gorge.
Je me redressai en m'aidant un peu du mur. Hors de question de me laisser faire, camarade de Shinichiro ou non. Je lui crachai à la gueule.
— Allez vous faire foutre, les provoquais je.
Ils me toisèrent. Celui qui avait proposé de me saluer s'avança pour prendre la place de celui qui m'avait reconnue.
— T'as pas l'air de comprendre à qui tu as affaire petite traînée.
