À La Recherche De La Princesse Perdue

Déchirure?

Luna, du haut de son perchoir, regardait Elerinna qui s'affairait, celle-ci essayait de la convaincre de descendre, ce que la jeune fille refusait bien que le cours était finit depuis bien vingt minutes. Désespérée de faire descendre sa fille adoptive, Elerinna avait, bien qu'elle rechignait à lui demander quoique ce soit, demander à Lyse d'aller chercher Nat. La phénix entra rapidement dans le gymnase, amusée.

- Il parait qu'il y a, là-haut, un moineau qui refuse de quitter son nid?

- Nat, cria Luna, joyeusement!

Et, sous les yeux horrifiés de la reine et de ses camarades de classes, la jeune fille sauta dans le vide, à bien, soixante mètres du sol. Pas inquiète le moins du monde, la phénix s'était partiellement transformée pour rattraper sa protégée, sortant juste ses ailes rougeoyantes.

- Je vais pas t'engueuler, l'elfe rabat-joie en bas s'en chargera, mais préviens la prochaine fois que tu sautes dans le vide.

- Je savais que tu me sauverais.

- Je ne serais pas toujours là, bébé.

Et la prédiction de Nat ne pouvait pas être plus vraie, dès qu'elle eut essayer de poser Luna au sol (la jeune fille refusait de la lâcher), Elerinna s'approchait, menaçante.

- Pose la.

- Elle veut pas.

- Nat! Pose ma fille.

- Elle. Ne. Veut. Pas.

- Luna, descend.

- Non.

- Luna.

- Non.

- Très bien, je vais verrouiller la porte ce soir, tu dors pas dans ma chambre.

Luna écarquilla les yeux, elle ne s'attendait pas à un tel argument, mais lasse, elle haussa les épaules.

- Comme tu veux.

- Luna?

- Quoi?

- Ç...ça va, questionna la phénix?

- Non, souffla-t-elle dans le cou de la rousse.

Nat lança un regard empli de reproche à l'elfe avant de quitter la salle sans un mot. Elle emmena la jeune fille dans sa chambre et la posa sur le lit.

- C'est une crise?

- Non.

- Parle-moi, chérie.

- Elle m'aime plus, elle me laisse tomber.

- Non, chérie, hey, regarde-moi, elle est juste inquiète, elle a eu très peur quand tu t'es jetée de là-haut. Et ensuite, quand tu as refuser de quitter mes bras, ça l'a affolée, parce qu'elle ne pouvait pas voir si tu était blessée, tu comprend?

- Oui, souffla-t-elle.

- Bien, maintenant dis-moi pourquoi tu n'es pas descendue?

- Je ne pouvais pas.

- Comment ça?

- J'ai essayé, j'avais plus de force, quand j'ai voulu descendre, mes bras ont faillit lâcher, je ne pouvais pas descendre, Nat.

- C'est vrai que tir, puis survie ça sollicite beaucoup les bras.

- Oui.

- Au moins maintenant tu connais tes limites.

Nat avait, pendant la fin de la discussion, attraper un pot de pommade qu'elle appliqua sur les bras de l'elfe, tout en massant la peau et les muscles de celle-ci.