Chapitre 7...

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* PDV de Athéna *

- Je ne peux pas te laisser faire ça.

Je souffle en pliant un des bodys de Ayoub à force de les entendre répété ça encore et encore depuis tout à l'heure, j'ai reçu une lettre de sa part hier soir m'indiquant que son jet partirais a vingt heures aujourd'hui, heure local. J'ai décidé de le rejoindre malgré que depuis que je l'ai annoncé, chacun de mes frères et soeurs essayent de venir pour me dissuader de le faire.

- Idylla je t'en prie ne t'y mets pas toi aussi.
- Tu es en sécurité ici alors pourquoi tu veux y retourner là-bas, tu ne sais même pas si il dit la vérité. Il pourrait très bien te mentir et quand tu arrives cette femme est toujours là et le calvaire que tu as vécu va recommencer voir même empiré.

J'hausse des épaules pour toute réponse, je ne pense pas que ce soit le cas pas après ce qu'il m'a dit dans ma chambre il y a deux jours. Je l'ai sentit sincère et si vraiment je me suis trompé je ne pourrais m'en prendre qu'à moi même.

- Athéna sois raisonnable je t'en prie et reviens sur ta décision.

Je ne réponds pas et elle finit par quitter ma chambre en sachant que je ne changerais pas d'avis, j'ai éloigné Ayoub de son père durant deux mois parce qu'une femme voulait ma mort mais je ne veux pas le faire plus longtemps. J'avais d'abord pensé a une garde partagée pour que je puisse rester ici mais je me suis rapidement rendu compte que rester loin de lui plus de trois heures consécutives est une torture sans nom alors une semaine ou plus n'est pas possible.

Je suis encore trop attachée a mon fils pour ne pas le laisser loin de moi aussi longtemps et le fait est qu'une fois sur le territoire de Soumha si il souhaite ne plus me le renvoyé c'est aussi son droit, il sera protégé avec les lois de son pays. Une fois les valises terminées je descends pour prendre le repas avec tout le monde et à peine la porte passée je sais que je vais en entendre parler tout le repas.

- Si il y en a un qui ouvre la bouche pour me dissuader de faire ce que je souhaite je vous dis juste que je vais vraiment m'énervée.
- Athéna il faut que tu nous comprennes on essaye juste de te protéger de cet homme après tout ce qu'il t'a fait. 
- Et je vous en remercie mais ce n'est pas une décision prise sous la menace ou même irréfléchis cette fois, je sais ce que je fais alors soyez heureux pour moi sinon je vais croire que vous êtes tous fâchés contre moi lorsque je vais partir ce soir.
- Nous ne le sommes pas mais on ne comprend pas pourquoi tu souhaites prendre un risque aussi considérable pour un homme tel que lui après ce qu'il s'est passé.

Je peux comprendre ce qu'ils disent mais j'y ai vraiment beaucoup réfléchis et si moi je ressens ça pour mon fils quand il est loin de moi je me dis que lui doit aussi ressentir ça depuis deux mois. Je ne suis pas assez vicieuse pour faire souffrir intentionnellement quelqu'un même si il m'a fait souffrir tant par ses actes que ces mots. 

- Pour plusieurs raison que je vous ai déjà dite et que vous ne trouvez pas a votre goût pour autant mais c'est clair, net et précis pour moi. Je vous rappelle que mon fils est au milieu de tout ça et c'est lui qui compte le plus, pas moi. Donc si je dois retourner auprès de son père pour qu'il puisse grandir avec ces deux parents je le ferrais. 
- Athéna est assez grande pour prendre ses décisions elle même le sujet est clos a partir de maintenant.

Mon père s'installe en bout de table et bien que certains ronchonne on passe a un autre sujet bien plus agréable que ma vie privée. En fin de compte après que tout mes bagages soient prêt, que les au revoir le sont aussi et que mon fils soit dans son siège auto mon père réclame ma présence dans son bureau. Je toque une fois devant et entend sa voix me dire d'entrer, seul il me montre un siège en souriant.

Le Destin d'une Sultane T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant