Le Destin d'une Sultane T2

Epilogue...

* PDV de Athéna * 

Une semaine est passé déjà et il n'y a pas eu d'évolution sur son état de santé depuis, il est toujours en soins intensif et l'hématome ne se résorbe pas encore mais on nous a dit que cela pouvait prendre un peu de temps. Moi qui ait dormi pendant des années et des années toute seule, j'ai peur de me retrouver seule dans ce grand lit depuis qu'il a été occupé par cet homme. Depuis qu'il m'a prise dans ses bras en me disant ne jamais pouvoir me laisser seule...

- Ma chérie tu es sur que ça va ??

Je redresse la tête vers mon père qui est arrivé dans la soirée ce jour là et qui a préféré rester avec moi quelques jours. Il est venu seul mais ma fratrie a pris quelques jours de vacances et doivent arriver ce soir pour me soutenir.

- Je suis un peu fatiguée mais ça va.
- Tu dors mal ces derniers temps.
- Je sais j'ai un peu de mal à trouver le sommeil, la situation n'est pas propice à ce que je puisse dormir sur mes deux oreilles sans craindre la mauvaise nouvelle.
- Je comprends mais te rendre malade n'arrangera pas les choses non plus.

Je baisse la tête en sachant qu'il a raison mais je ne peux pas ne pas m'inquiéter, j'ai peut être mis du temps à le voir et à le comprendre mais je ressens beaucoup de choses pour lui et le savoir loin de moi et surtout dans un piteux état me fait mal. Vraiment mal.

- Tu devrais essayer de te reposer agapi mou (ma chérie), je vais garder mon petit fils aujourd'hui tu seras plus tranquille.
- Je n'ai pas le temps de me reposer père mais merci de le proposer.

Je quitte le petit salon en n'ayant pas manger grand chose mais j'ai une boule à l'estomac depuis dix jours qui ne veut pas descendre ou disparaitre. Préférant me déplacer aujourd'hui au lieu d'appeler l'hôpital, je sais que mon fils est entre de bonne main avec mon père et que personne ne l'approchera. J'arrive à l'hôpital ou j'évite comme je le peux les journalistes qui sont devenu assez voraces et surtout très inquisiteur sur ce que je vais faire du pays. Pour les quelques titres que j'ai pu voir, je ne suis pas en âge pour diriger le pays et pas assez mature pour faire la part des choses.

J'ai finis par arrêter la torture en ne prenant les nouvelles de la presse que de la part de Fahim qui me condense tout en quelques mots, si je continue de les écoutés il est fort probable que je finisse en dépression à la fin du mois. Arrivant à l'étage des soins intensifs je sais que je ne pourrais le voir qu'à travers une vitre, branché à tout un tas de câble car vu son état je n'ai pas le droit médicalement parlant de rester auprès de lui. Je sais très bien que si je force les choses avec mon titre je pourrais l'approcher mais il ne sera plus assez protégé et je ne veux pas qu'il lui arrive pire à cause de moi. Déjà que toute cette histoire est un peu de ma faute je ne vais pas en rajouter une couche. 

- Alors ?? 
- Nous ne l'avons pas trouvé.

Je me désintéresse de la voix de ces médecins qui m'ennuie plus qu'autre chose avant qu'un détail ne m'interpelle. 

- Nous allons devoir en parler avec son altesse afin de savoir ou ce trouve cette personne. 

Me tournant vers eux, je m'approche ne comprenant pas de qui ils peuvent parler et quand l'un d'entre eux me remarque ils s'arrêtent net. C'est très suspect quand même... 

- Bonjour votre majesté. 

Les deux s'inclinent face à moi et d'un geste de la main je leur demande de se redresser. 

- Qu'est ce qu'il se passe ?? Il y a un problème avec mon mari ?? 

Une sorte de conversation silencieuse se fait entre les deux mais je commence sérieusement à m'impatienter parce que mes soupçons se confirment vraiment. On me cache quelque chose à son propos et je déteste ça.