Chapitre 22...

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* PDV de Azaan * 

Comme on le pensait quand mes gardes sont arrivés chez elle, Safia n'a pas répondu et ils ont été obligé de défoncer la porte. Elle était au sol inerte et son bébé était dans son lit inanimé, son mari est arrive en trombe après notre appel affolé de la situation. Les deux ont pu être amené à l'hôpital en urgence et elles ne craignent plus rien, pour plus de sécurité Athéna a aussi du passer des examens mais l'alerte a été donné. 

Aucun de mes employés au palais n'est autorisé à sortir avant mon retour pour savoir qui est le traitre qui a pu faire ça. Je laisse Fahim qui me donnait les dernières informations pour rejoindre Athéna qui est dans une chambre avec notre fils dans ses bras, elle risque d'avoir du mal a le laisser seule maintenant. Je m'approche d'eux pour la voir bercer notre fils qui est encore un peu faible et pas trop dans son assiette mais au moins conscient et vivant.

- Comment est ce que tu te sens ?? 
- Coupable... 
- Athéna tu n'es pas coupable de ce qu'il s'est passé, tu ne pouvait pas savoir.
- Bien sur que si, j'aide chaque jour Ayoub a prendre son repas et la je n'ai même pas su voir qu'il était empoisonné et je ne savais pas non plus que Safia mettait sa vie en danger en goûtant chaque plat qui m'étais apporté.
- Habibti...

Elle redresse sa tête toujours avec quelques larmes qui roulent sur ses joues et je me mets à genoux avant de les enlever avec mes doigts.

- Si elle, sa fille et notre fils sont en vie aujourd'hui c'est grâce à toi. Comment aurais tu pu savoir ??
- Alors pourquoi moi je n'ai rien et eux sont au plus mal ?? Imagine si il n'avait pas été avec moi à ce moment là ?? Si ils avaient été tous ensemble dans une pièce et moi partit pour affaire ??
- Je t'en prie ne t'en veux pas tu ne pouvais pas le savoir, je vais trouvé la personne qui a fait ça et il le paiera. Jamais ça ne restera impuni de s'en prendre à vous... 

Ses yeux dans les miens elle lève un sourcil et je vois rapidement ou elle veut en venir, je n'ai disons pas été dès plus loyale à ce que je viens de dire durant notre première année de mariage. Mais aujourd'hui j'ai changé pour quelqu'un de mieux et ces actes ne resteront pas impuni.

- Tu n'as pas besoin de parler je sais exactement ce que tu comptes dire et je sais ce que j'ai pu être par le passé mais je ne referais pas deux fois les mêmes erreurs. 

Pouvant les ramener chez nous à la fin de la journée avec la consigne de revenir au moindre signe alertant chez Ayoub, je la fais déposer dans mes appartements avec toujours notre fils dans ses bras pour qu'ils puissent se reposer un peu. 

- Azaan... 
- Chuut je sais mais je veux être avec vous deux ce soir, je ne veux pas vous laissez seuls dans une autre chambre. Alors restes ici le temps que je trouve celui qui a pu faire ça je reviens bientôt. 

Embrassant son front puis celui de notre fils en les laissant se reposer dans mon lit, je marche dans les couloirs faisant claqué et résonner mes pas dans ce silence jusqu'à arriver devant l'entièreté de mon personnel excepté mes gardes. Ce sont les seuls exemptés de ce jugement hâtif car ils ont tous combattu à mes côtés durant la guerre il y a dix ans, jamais je ne remettrais leur loyauté et leur service en questions après ce que l'on a vécu ensemble.

Je m'arrête devant eux a quelque pas derrière mon conseiller qui se tourne dans ma direction en m'entendant. Je n'arrive pas à croire que devant moi se trouve un traitre qui a faillit tuer mon bébé mais aussi Safia et sa fille, je n'arrive pas à imaginer si Athéna n'avait pas été proche de lui à ce moment là. Nous aurions pu perdre notre fils aujourd'hui... 

- J'ai déjà pu faire une première sélection en éliminant ceux dont il était impossible d'approcher les cuisines ou le repas de son altesse. 
- Toute personnes est coupable avant que l'on prouve son innocence. 
- Je comprends mais votre équipe de jardinage est facilement innocenté. 

Le Destin d'une Sultane T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant