CHAPITRE XIX - Tessa

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⚠️ Scène à caractère sexuel ⚠️

[Le cœur d'un homme ressemble beaucoup à la mer

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[Le cœur d'un homme ressemble beaucoup à la mer. Il a ses tempêtes, ses marées. Mais dans ses profondeurs, il a aussi ses perles.]

Un ouragan.

Ezra Cannon est à lui seul un de ces orages capables de tout balayer, de tout détruire par sa simple et unique présence. Ce genre de cataclysme qui ne laisse rien derrière lui.

Encore moins la vie.

Il ne reste rien, tout est décimé.

Et c'est exactement ce qu'il m'arrive. Toutes mes convictions sont ravagées, ma conscience n'existe plus et mes certitudes s'arrachent une à une sous le choc de ses tornades destructrices.

Ses mots.

Son toucher.

S'éprendre d'un criminel n'était pas sans danger.

Celle que j'étais n'est plus. Même mon âme a été touchée, n'a pas résisté à l'impact. Mise à nu, je me redécouvre moi-même. Une feuille blanche où tout est à écrire, où tout est possible et sur laquelle il est en train de noircir les premières lignes.

Bonnes et mauvaises.

Il est devenu l'auteur de mon propre scénario.

À mesure que nous nous découvrons davantage, je m'embrase un peu plus chaque seconde. Ses baisers sont divins, ses gestes addictifs. Délicat et brutal à la fois. Un doux mélange savamment dosé qui me fait perdre la tête.

Nos langues se découvrent et s'apprivoisent, nos corps se cherchent et se trouvent.

La paume de sa main gauche glisse sur mon ventre, sous mon débardeur. Il y pince ma peau, s'y attarde par endroit, mais descend rapidement vers mon entrejambe en se faisant plus volontaire. Par-dessus ma lingerie, il se met à caresser mes chairs les plus intimes. De manière si délicieuse que je commence à maudire ce morceau de tissu qui fait barrage à mon plaisir.

Je me cambre en offensive, accentue ma prise dans ses cheveux et plante mes ongles dans ses omoplates. Sans réelle surprise ses mouvements se font plus autoritaires.

Il grogne.

—T'imagines même pas le putain de bordel que t'as foutu dans mon crâne, Tessa, murmure-t-il en même temps que son index décale la dentelle.

Je frémis à l'idée de le sentir, à l'idée de l'accueillir et de m'ouvrir à lui.

Je deviens folle.

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