Chapitre VII

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Une fois qu'il a finis il lève la tête vers moi et murmure « je m'excuse » si doucement que je ne l'entends presque pas, peut-être pour ne pas être entendu par les deux autres, mais pourquoi il fait ça ? Et pourquoi il me demande que je l'excuse ? Je fronce les sourcils d'incompréhension, il me murmure de nouveau « tu comprendras tout à l'heure en attendant reste calme » sur ses quatre derniers mots il se relève et s'en va. Je vous avoue que je suis perdue, je ne comprends rien du tout. Bref, il faut un plan d'évasion... Réfléchis Cathleen réfléchis... Marco Forman me coupe dans mes réflexions.

« Marco : Alors Cathleen, qu'est devenue ta vie ?

Moi : - Cela ne vous concerne pas il me semble !

Marco : - Mais ne soit pas si agressive ma jolie. Ton père ne t'a pas élevé de la sorte voyons.

Moi : - Je ne suis pas votre jolie et ne parlez pas de mon père vous ne le connaissez pas ! Vous ne savez rien de lui alors taisez-vous !

Marco : - J'en connais bien plus que tu ne le crois ma jolie ne t'inquiète pas va. Je sais beaucoup de choses tu sais, des tas de choses, et je me dois de te les apprendre car tu n'es plus une enfant ma belle Cathleen, non tu es devenue une jeune femme, une belle jeune femme. Comme ta maman d'ailleurs.

Moi : - La ferme ! La ferme ! LA FERME ! Tu ignores qui était ma mère, tu ne devrais même pas parler d'elle, même pas y pensé parce que tu ne la connaissais pas ! Tu ne l'as jamais connue !

Marco : - Parle dont autrement tu es polie depuis petite, ne dégrade pas ton langage maintenant voyons. Pour ta mère je l'ai connue par un temps, un très bon temps même. C'est le moment pour que tu en apprennes plus sur ta vie et sur ton passé jeune fille, mais par quoi commencer il y a tellement de choses à dire.

Moi : - Tu mens, ferme-la ! Puis d'abord je parle comme je veux, tu n'es pas mon père ni un parent ni rien donc tu n'as rien à me dire ! Laisse ma mère là où elle est tu ignores tout sur tout. Fou moi la paix avec tes conneries ! Disparais de ma vie et cesse de me poursuivre, je n'en ai rien à foutre de tes mensonges !

Marco : - Tu commences à m'agacer Cathleen, je sais les choses ne t'inquiète pas pour ça ma petite. Non, je ne suis pas ton père mais j'étais un proche de ta maman avant qu'elle sorte avec ton père. Je suis leur passé, je suis ton passé.

Moi : {Pétant les plombs cette fois.} - TU MENS ! TA GUEULE ! Dégage, tu ne sais rien et tu ne connais personne ! Fou moi la paix sale menteur !

Marco : [Se levant et me giflant] – Toi la ferme ! Je reviendrais dans quelques minutes et si tu n'es pas calmée tu vas voir ! Tu as beau lutter, tu sauras ma petite, crois-moi tu sauras et que tu le veuille ou non ! (Je ne dis plus rien trop choquée par ce qu'il vient de faire. Content de lui il repart de la pièce avec son fils.) »

La porte refermée sur eux je laisse coulais mes larmes.

Comment je vais sortir ? Est-ce que Marco ment sur maman ? Dit-il la vérité ? Et papa que vient-il faire dans cette histoire ?

J'ai peur, j'ai mal, je suis fatiguée.

Il faut que je trouve une solution et en vitesse, j'essaie de nouveau de bouger mes pieds et mes mains. Argh la vache ça brule ces merdes là. Mais que vais-je faire ? Les minutes s'écoulent et je n'ai toujours pas de plan, ils ne vont pas tarder à revenir, vite réfléchis.

La porte s'ouvre à nouveau, je lève la tête c'est Marco et son fils bien sûr, mais qu'est-ce que j'espérais au juste.

Marco : - Ça y est tu t'es calmée ?

Je crache à ses pieds pour toute réponse.

Marco : - Sale effrontée ! (Il me gifle) Tu l'auras voulue ! Fiston remonte je dois avoir un entretien seul à seul avec Cathleen.

Tim : - Mais papa ...

Marco : - Remonte je t'ai dit !

Quelque chose dans la voix de son père convainc le garçon et il s'éclipse en fermant la porte derrière lui.

Qu'est-ce qu'il va m'arriver ?

*** *** ***

Marco sort un couteau de sa poche. O mon dieu, au secours ! Qu'est-ce qu'il va me faire !? J'avale ma salive quand il s'approche, il me regarde d'un air fou allié et me taille un trait dans le bras.

Moi : - Aaaaaaaaaarghhhh ! Mais tu es complétement taré !

Marco : - Es-tu prête à m'écouter maintenant ? Et à me respecter ?

Moi : (Téméraire et courageuse de naissance) – Non jamais ! Tu peux rêver !

Marco : - Bien tant pis pour toi. Il répète l'action précédente.

Moi : - Argh (Mes larmes coulent)

Marco : - Tu coopère cette fois ?

Moi : - Je ne crois pas non sale malade !

Il recommence une troisième fois.

Marco : - Et cette fois ? (Sourire sadique)

Moi : - Va ... Te faire voir.

Il me donne une nouvelle claque, plus forte que les précédentes, ma tête part à gauche et ma lèvre se met à saigner.

Moi : (Crachant le sang) – Pauvre cinglé !

Il se relève d'un coup et me taillade la joue sèchement.

Moi : Aaaah ! Complétement maso et tu me dis que tu as connu ma mère !? Elle n'aurait même pas jeté un regard sur toi, vu comme tu es elle n'a jamais pu te fréquenter ! (Je crache de nouveau à ses pieds.) Vu sa tête je l'ai vexé il barre une quatrième fois la peau de mon bras.

Moi : - Arg. ! (Je pleure de plus belle)

Marco : - Je repasserais et tu m'écouteras, tu verras on va bien rigoler. (Il éclate de rire, vous savez le genre de rire de méchants dans les films. Son téléphone sonne, il décroche.)

Ce que dis la personne à l'autre bout du fil ne lui plais pas, il range son couteau, signale qu'il arrive et raccroche.)

Marco : (Me regardant méchamment) – Je n'en ai pas finis avec toi. »

Puis il s'en va en claquant la porte me laissant dans un sale état ... 

[Réécriture] "Secret & Pretense" (Ancien titre "Un double jeu qui est ma vie.")Où les histoires vivent. Découvrez maintenant