SHADOW

one

— Watashi o korosanaide kudasai, me supplia la victime.

    (Pitié, ne me tuer pas.)

— I'm sorry but i have to, répondis-je.

Je vis dans son regard qu'il ne voulait pas mourir devant sa famille qui lui reste, j'ai déjà abattu sa femme dans son sommeil. Les enfants sont cachés derrière un mur en larmes, ils ont peur de moi, ils ont peur pour leur papa. Mais je n'ai pas le choix, c'est un ordre, ma mission.

— Watashi no kodomo-tachi wa watashi nashide wa iki rarenai. (Mes enfants ne pourront pas vivre sans moi)

— It's not my probleme, sir. It's my mission to kill you, it's an order.

Mon cœur se serre, je n'aime pas ça. La culpabilité a pris le dessus de mon corps, je n'arrive pas à braqué mon arme sur lui, mes mains tremblent, elles sont moites.

— I'm sorry.

Je braque mon arme puis tire sur la victime en entendant les cris des enfants, j'ai détourné le regard. Le corps tombe tel une feuille morte qui tombe de son arbre en automne. Mais maintenant le problème c'est les enfants, ils ont tout vue mais heureusement que mon visage est caché mais la patronne ne veut aucun témoin.

— Je dois vous tuer, vous aussi, chuchotais-je.

Mais je n'aurais ni la force et ni le courage de braquer mon arme sur eux donc je m'avance vers la porte de la maison en jetant une grenade derrière moi. La maison explose lorsque je suis dans ma Mercedes noir.

Je pose mon visage sur le volant, je sens des larmes couler le long de mes joues. Ce travail est dur, tuer des enfants. Qui aurait crû que j'allais devenir comme mes parents ?

J'ouvre brusquement les yeux, ma respiration est forte, je me redresse dans mon lit en allumant la lumière.

— Encore ce foutu cauchemar.

Depuis ma dernière mission où j'ai dû des enfants, c'était la première mission où je devais tuer des enfants âgés de 5/10 ans. Mes précédentes missions, les victimes n'avaient pas d'enfants ce qui était largement plus facile mais la patronne s'en fout qu'il y a des enfants ou non, elle ne veut pas de témoin. Depuis ce jour, cette scène ne veut pas quitter mes pensées que j'en fais des cauchemars. Je n'ai pas eu de missions depuis cette-là donc ça fait une semaine et en une semaine je n'ai pas pu dormir tranquillement.

Je me lève de mon lit et tire les rideaux en voyant le soleil se lever, une nouvelle journée commence. Mon téléphone sonne en faisant apparaître le nom de ma patronne.

— Nouvelle journée dit nouvelle mission, soufflais-je.

Je décroche en la mettant en haut parleur, je me change en même temps.

— Surprise que tu répondes à cette heure-ci, Scarlett, dit-elle.

— C'est juste aujourd'hui, Lyre.

Je l'entends ricaner.

— Tu t'es bien reposer pendant une semaine ?

— Très relaxante comme semaine, mentis-je.

Elle rit une seconde fois, elle est de bonne humeur aujourd'hui.

— Bien, tu as une nouvelle mission, Scarlett. Mais cette fois elle sera longue.

Je m'assis sur mon lit en haussant les sourcils.

— Comment ça ?

— Tu devras jouer le rôle de baby-sitter, se moqua-t-elle.

— Baby-sitter ?

— Et oui, le couple enfin ils sont séparés, la femme à refait sa vie mais l'homme non. L'homme s'appelle Kale Collymore, il a 32 ans et a un enfant, un fils nommé Iro âgé de 5 ans. Ils sont riches mais une voisine de son quartier a quelques doutes sur lui, elle demande d'enquêter sur lui.

— Je vois, je vais devoir m'occuper de son fils tout en me rapprochant de lui ?

— C'est exact. Je te dirais le jour où tu devras le terminer si on trouve quelque chose de suspect.

— Noté.

— Je t'envoie l'adresse, tu commences dès demain. Kale chercher une baby-sitter donc tu iras le voir et tu improvises.

— D'accord.

— Bien, tu me tiendras au courant, Scarlett.

Elle raccroche, je pose mon téléphone sur la table de chevet puis souffle en m'allongeant sur mon lit. Me faire passer pour une baby-sitter, m'occuper d'un gosse, je n'ai jamais fais ça, je ne serais pas comment m'y prendre avec l'enfant.

— A tout moment le papa est beau, ricanais-je.

Il a 32 ans et j'ai 28 ans, il n'y pas un grand écart. Mais bon ça reste une mission de plus il y a un enfant, encore une fois. Je ne suis pas à l'aise avec les missions où les cibles ont des enfants, mes parents l'étaient peut-être mais pas moi. Je n'ai pas encore digéré l'ancienne mission.

— Bon, faudrait que je fasse quelque chose de cette journée.

Je me lève en voyant une notification de Lyre.

LYRE : J'allais oublier, tu dois faire tes valises, tu dors là-bas.

Je sourpire, dormir chez la cible, c'est nouveau ça.

MOI : Ok.

Et dire que je fais ça depuis mes 10 ans à cause de mes parents et maintenant qu'ils sont à la "retraite", c'est moi qui prends le relais.

— Tiens en parlant du loup, en voyant le nom de ma mère s'affichait sur mon écran de mon téléphone.

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Hello !

Pour un premier chapitre ça commence par un cauchemar, ça s'annonce bien 🤭

ari'

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