twenty-three

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Cela fait quelques jours que cette femme rousse n'est pas revenue, c'est le paradis mais j'ai comme un mauvais pressentiment, comme si elle préparer quelque chose et qu'elle aller le mettre en marche bientôt, je le sens pas. Je dois tout faire pour qu'elle ne se reprenne pas à Iro ni à Kale, je dois pas la laisser faire. Mais je dois rester positive, rien est encore arrivé, je dois pas penser à ça pour le moment.

Je suis toute seule à la maison, Iro est à l'école et Kale avec des amis donc si cette rousse veut faire son retour, elle aura a faire que à moi. J'ai déjà prévenu Lyre que l'inconnue est rousse et depuis elle essaie de trouver qui cela pourrait être, j'en ai pas parler à Kale car à tout moment il sait qui c'est et voudra absolument la trouvé.

Je me lève du canapé après passer une bonne heure allongé, je décide d'aller me prendre un petit truc à manger, mon ventre demande de la nourriture mais lorsque j'ouvre le frigo, rien. Le frigo est vide, il n'est pas aller faire les courses celui-là, je soupire.

— Je dois sortir, génial, marmonnais-je.

Je prends ce dont j'ai besoin et quitte la maison direction, le supermarché. Si je m'étais pas lever, on aurait rien à manger ce soir, il va m'entendre celui-là. En parlant du loup, il m'appelle alors que je traîne dans les rayons avec mon cadi qui commence à se remplir, je décroche.

— Maeve, t'es où ? Tu es plus à la maison.

— Je suis parti faire les courses vus que le frigo est vide, dis-je en appuyant sur le mot vide.

Je l'entends racler sa gorge signe qu'il le savait.

— Bien, je te laisse.

Je lui laisse pas le temps de répondre que je raccroche. Il savait que son frigo est vide mais il est même pas aller faire les courses, il me fatigue. Après avoir passer un long moment a traîner des pieds dans les rayons, je finis enfin les courses avec trois gros sacs remplis, Kale aura ma mort un jour. J'arrive à la maison en faisant des aller retours cuisine voiture pour déposer les sacs, je sais qu'il est dans le salon et qu'il ma sûrement vue mais je l'ignore. Il m'a fait sortir de la maison pour aller faire les courses alors qu'il savait.

Je range les courses à leur endroit quand je sens des bras s'enrouler autour de ma taille mais je file pour aller finir de ranger les courses, je vois Kale en faisant le choqué, je me retiens de pas rire ni sourire. Je finis de ranger les courses avec Kale au milieu de la cuisine qui faisait que de me fixer pour voir si j'allais agir, je quitte la cuisine pour aller me relaxer sur le canapé sauf qu'il n'est pas du même avis. Kale me saisit par la taille et me soulève en sac à patate.

— Kale, fait moi descendre !

— Ah ? Maintenant, tu me parles ?

Je réponds pas, il s'assoit sur le canapé, je me retrouve sur ses cuisses donc je suis face à lui, j'ai plus de sorti. Ses mains sur mes hanches, son regard encré dans le mien et il me quitte pas.

— Tu m'ignores ?

— Ça ce voit non ?

Je le fixe en le fusillant du regard ce qui le fait rire et il me fait ses yeux de petit chien. Je détourne le regard par peur de craquer devant sa tête toute mignonne.

— Pardon, amor, dit-il d'une voix d'enfant.

Je le regarde mais ne dis rien, je lui en veux un peu.

— Excuse moi, meu amor.

— Tu m'as quand même fait sortir.

Il hoche la tête comment il agit, on dirait un petit enfant, ça me fait rire.

— Bon, c'est pas grave pour cet fois, Kale.

Il sourit et enfouit sa tête dans le creux de mon cou en me serrant contre lui, par réflexe j'enroule mes bras autour de son cou.

— Meu amor..., chuchota-t-il.

Je peux pas m'empêcher de sourire, ce gars c'est comment me faire craquer. J'arrive pas à lui faire la tête longtemps car il a toujours une méthode pour me faire craquer.

Il retire sa tête de mon cou et me regarde sans avoir le temps de penser, ses lèvres sont posées contre les miennes. Mes mains passent dans ses cheveux pendant qu'il serre ses mains contre mes hanches qui ont pour effet de faire sortir un petit cri de surprise qui le fait sourire tout en m'embrassant. Il se détache de mes lèvres pour me regarde dans les yeux avant de déposer un doux baiser sur mon front.

— Je pourrais jamais me passer de tes lèvres, amor.

Je souris encore une fois comme une enfant.

— On va chercher Iro ? Proposa ce dernier.

Je hoche la tête et quitte ses cuisses mais il me tient ma main, il veut pas me lâcher, il a peur que je parte ? Je peux pas partir, il est ma mission et je me suis attaché à lui sans m'en rendre compte.

*

Nous sommes devant l'école de Iro, le portail s'ouvre et on le voit marcher main dans la main avec une fille, ça doit être la Salomé qu'il nous parler, ils sont tellement mignons. Ils viennent vers nous, je m'accroupis pour être a leur niveau.

— Coucou, mon chou.

Iro me fait un bisou sur la joue et je me tourne vers Salomé.

— Tu dois être Salomé, n'est-ce pas ? Demandais-je tranquillement.

— Oui, c'est moi, dit-elle en souriant.

Kale se baisse et chuchote quelque dans l'oreille de son fils qui pour effet de le faire sourire.

— Salomé et moi, on est ensemble, avoua Iro.

Je souris.

— C'est trop mignon, bravo mes grands.

Ils me sourient et je me relève, j'espère que ça va durer longtemps leur petit couple. Kale passe son bras sur ma taille et se rapproche de moi en déposant un baiser sur mon crâne, toutes les femmes nous regardent, je suis sûre de voir de la jalousie dans leur regard. Je leur souris pour leur montrer qu'elles auront pas cet homme, j'entends Kale ricaner à mes côtés.

Je regarde les alentours pendant que Iro parle avec sa petite chérie quand je vois des cheveux roux au loin, un peu loin de l'école. La femme est de dos, je suis sûre que c'est elle, pourquoi viendrait-elle ici ? Pour Iro ? Elle sait que Iro est dans cette école, elle pourra s'en prendre à lui sans qu'on le sache.

Elle doit pas s'en prendre à lui. Non.

Mes mains commencent à trembler, je quitte pas cette chevelure rousse des yeux, elle doit pas quitter mon champ de vision. Une main chaude vient se poser sur la mienne ce qui me fait détourner le regard, Kale me regarde inquiet et quand je regarde là où la rousse se trouvé, elle n'y est plus. Putain, fallait que je détourne le regard, elle s'est encore volatilisée comme la dernière fois.

— Je suis là, amor, me chuchota Kale.

Je lui souris en hochant la tête, je dépose ma tête contre son épaule en essayant de me calmer, sa main tient toujours la mienne. Mais mon cœur n'arrête pas de palpiter depuis que je l'ai vue, elle était là, elle sait où Iro va.

— Eve ! On va manger à la maison ?

Iro me fait retourner à la réalité, je lui souris et lui prends la main et on retourne à la maison. J'ai une boule au ventre, elle va pas revenir s'en prendre à eux ce soir ? Je veux pas, j'espère pas.

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Hello !

Cette femme rousse serait où Iro va...est-ce qu'elle va encore s'en prendre à lui ?

ari'

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SHADOWTahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon