SHADOW

nine

Éclipse d'une semaine.

Une semaine vient de passer plus vite que j'ai imaginé, depuis le jour où Lyre m'a dit d'aller voir la famille de Live et je ne suis toujours pas aller voir sa famille, je pense que le mieux sera de d'abord d'aller sur la scène du crime pour voir si je trouve quelque chose même si le FBI ou autre a dû passer du temps a chercher des preuves donc ça serait pas moi qui les trouverai.

Je dépose Iro à l'école, Kale est au travail, je suis donc seule. J'en profite de ce moment pour prendre le chemin pour aller me rendre au lac, je ne sais pour quelle raison mais la scène d'il y a une semaine me revient en tête et me rend bizarre. Quand soudain je me rappelle que la semaine prochaine, y'a l'anniversaire de Iro.

Je secoue la tête pour chasser la scène quand je sors de ma voiture, un pistolet cacher sous mon pull malgré qu'il fasse un bon temps, le vent est froid. Je m'avance tout en restant sur mes gardes, je fais le moins de bruit possible, je regarde partout pour voir si je trouve quelque chose ou même quelqu'un. J'arrive sur le lieu exact du meurtre, je touche l'eau du lac et elle est tiède donc pas comme sur le moment. Le meurtre a dû se passer en hiver pour que l'eau soit gelée et qu'elle fini par mourir d'hypothermie.

Plus j'avance, plus une peur engloutie mon corps et mon cœur ce qui me fait mal à la poitrine, je tiens fermement mon arme que j'ai sortie de sa cachette lorsque j'entends des voix au loin. Je m'approche de là d'où viennent ces voix, je me rends compte que ce sont des voix d'hommes, je me cache derrière un arbre tout en restant silencieuse.

— J'ai entendu dire qu'il y a une nouvelle nounou dans la ville.

— Oui, l'enfant l'adore je crois bien mais on devrait se méfier d'elle ou sinon on devrait faire comme à l'autre.

Je ne peux pas interagir, ils doivent pas savoir que je suis là et je ne peux pas voir qui ils sont, ça me stresse. Ils sont déjà au courant que je suis nouvelle et ils sont des complices ou les tueurs de Live, à tout moment il y a Kale avec eux qui ne parle pas.

— Mais on peut pas savoir si elle fait quelque chose de suspect.

— C'est vrai, mais le boss pourrait.

Mais le boss pourrait.

Le boss ? Donc cela veut dire qu'ils sont plusieurs ?

Je les entends bouger vers ma direction, je me presse de courir pour partir d'ici, j'entre en vitesse dans la voiture et démarre. Pendant que je conduis, je reçois un appel et heureusement que mon téléphone est connecté a la table de ma voiture.

— Allô ? Répondis-je en regardant la route.

La personne met du temps a répondre, je n'ai même pas vue qui c'était.

— Maeve ? Entendis-je.

C'est Kale. D'habitude il ne m'appelle pas, ça doit être quelque chose d'important.

— Kale ? Qu'est-ce qui a ?

— J'ai besoin de toi.

Kale qui a besoin de moi, je crois rêver. Après la scène qui s'est passé maintenant ça.

— Iro a une réunion parente professeurs demain soir, et ils veulent que les deux parents soient présents.

Mais les professeurs ne sont pas au courant que Kale et la maman de Iro ne sont plus ensemble ? Il ne leur a pas dit ? Cela veut dire que je vais devoir jouer sa femme et la maman de Iro ?

— Tu veux bien venir avec moi ? Entendis-je doucement.

Il me l'a demandé avec un ton hésitant comme si il avait peur de demander ça, je souris sans m'en rendre compte face à ça.

— Oui, bien sûr que je veux bien. Ça me dérange pas.

— Super, merci Maeve.

Je ne répondis rien et raccroche après être arrivé devant la maternelle pour aller chercher Iro car il m'a demander que j'aille le chercher ce qui à choqué Kale et ce qui ma fait rire. Je descends de ma voiture en laissant mon arme dans la voiture cachée et vais me mettre devant le portail qui ouvre d'ici trois minutes. Je suis pas habitué a ce genre de chose, être entouré de parents, d'enfants ou même aller chercher un enfant à l'école, tout ça est nouveau pour moi. Les parents des autres enfants me dévisagent sans se gêner, si je pouvais, je les aurais tuer d'un seul coup. Le portail s'ouvre enfin, je suis les parents qui se dirigent sana doute vers la grande section. Je trouve Iro dans le rang à m'attendre mais quand sa maîtresse me voit, elle fronce les sourcils.

— Qui êtes-vous ? Me demanda-t-elle en tenant Iro derrière elle.

Iro lui, s'agite en criant mon surnom qu'il ma donner.

— Bonjour, je suis, je m'arrête dans ma phrase et regarde Iro. Je suis la maman de Iro Collymore.

Je me suis souvenue que demain je dois assister à sa réunion parente professeur.

— Oh, enchanté madame, dit-elle en me passant Iro. Désolée, d'habitude c'est monsieur qui vient le chercher.

— Ce n'est rien, Iro m'a spécialement demander que je vienne le chercher aujourd'hui.

Elle regarde Iro en souriant puis nous dit au revoir.

— Tes ma maman ?

Je rigole.

*

Je suis assise ou allongé, je ne sais pas comment on pourrait appeler la position que j'ai, j'ai un verre de vin rouge à la main, la bouteille sur la table qui est presque vide. J'en suis à mon quatrième verre de la soirée, après avoir coucher Iro, j'ai eu une envie de boire et comme Kale n'est toujours pas rentré, j'en ai profité.

Le bruit du moteur de sa voiture s'entend arrivé puis ses pas résonné dans la maison, je sais qu'il ma vue dans le canapé à l'heure qu'il est, il a vue la bouteille et mon verre à la main.

— Maeve, ça va ?

Je finis mon verre et lève la tête, je le vois me regarder avec ses yeux doux qui me rendent folle, je crois que l'alcool me monte à la tête. Je me redresse pour finir la bouteille d'une gorgée mais une main prend la bouteille avant moi, je me tourne vers lui et le trouve en costard ouvert, sa chemise ouverte me montre le haut de son torse musclé.

— Purée, la bouteille est quasi vide, Maeve.

Je hoche les épaules et me lève difficilement pour aller récupérer la bouteille de ses mains mais ce dernier ne veut pas me la donner, je fonce sur lui sans que je puisse me contrôler. Je me retrouve sur lui au sol, lui sous moi, la bouteille posée par terre sans aucun goûte de vin au sol comme s'il avait pris le soin de bien la poser. Ma poitrine touche son torse, s'écrase dessus, nos visages sont seulement a quelque centimètres d'écart que je peux recevoir son souffle.

— Tu es totalement défoncé, dit-il.

Je rigole tel une enfant. Je me lève mais manque de tomber sauf que Kale me rattrape et me porte.

— Toi, tu toucheras plus l'alcool sans que je sois ici.

Je passe ma main sur son visage et il me regarde, son visage s'approche du mien, je bouge pas. Mais je sens mes paupières devenir lourdes, je le vois de plus en plus proche de moi quand mes yeux se ferment.

Fait chier, je me contrôle plus.

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Hello !!

La fin de ce chapitre, ouloulou. Kale l'a embrasser ?

ari'

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