Chapitre 7

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Leyla

Je ne savais pas quoi faire après m'être habillée, il ne m'avait pas donné d'autres consignes.

C'est pour ça que j'essayais de le trouver dans cette immense maison. Il avait laissé la porte ouverte, ça voulait dire que je pouvais me promener tranquillement, non ?

J'étais déjà passée par son bureau, mais il était fermé. Alors, j'avais fait demi-tour, j'avais descendu les escaliers et je me suis retrouvée dans un hall beaucoup plus grand que celui d'en bas.

La décoration était assez sobre, beaucoup statues et de peintures accrochées au mur. Les escaliers entourés un lustre. Les couloirs étaient très lumineux.

Ce n'est pas le côté luxueux qui lui manquait en tout cas.

Au bout du couloir, une statue attira mon attention, elle avait les yeux bandés et les mains attachés au mur derrière elle. Ses cheveux longs cachaient son visage, on pouvait apercevoir le bout de son nez. Sa robe ne recouvrait pas sa jambe droite qui était exposée à la vue de tous.

Je m'approchais un peu plus pour mieux l'observer. Mais je fus arrêtée par la voix roque de mon hôte.

— Je peux savoir ce que tu fiches ici ? En avançant très rapidement vers moi.

— La porte était ouve... Il me saisit par le bras, et m'entraîna avec lui.

— Tu ne dois pas sortir de ta chambre, et encore moins être dans cette partie du manoir. En marchant très rapidement.

Il pousse la porte d'une salle, il me poussa à l'intérieur et referma la porte.

On était arrivé dans une pièce avec une grande table, de la nourriture était disposée sur elle.

Il me mit en face d'une chaise et m'invitait à m'asseoir. Il détourna la table et s'assit en face de moi.

Son regard ne m'avait pas quitté une seconde.

Toujours le même regard, froid.

Qui l'aurait vu, penserez que je forçais ma présence auprès de lui.

— Bon maintenant que nous sommes tous les deux. En me fixant droit dans les yeux. Il y a des règles que tu vas devoir respecter. Pour commencer, en saisissant un couteau à beurre. Tu ne parles de notre accord à personne. Deuxièmement, tu ne vas pas dans la partie est du manoir avant que je ne te présente à ma famille.

— Pourquoi ?

— Ta gueule. En tartinant sa tartine. Je t'autorise à parler qu'à Taylor et Rosa, tu ne parles à personne d'autre. Ensuite, ne raconte à personne ton ancienne vie. Et finalement, ne fait confiance à aucun membre de ma famille.

Plusieurs questions me brûlaient la langue, mais la peur qu'il commence à s'énerver, me suffit pour me taire.

— Dans deux semaines, reprit-il, ça sera l'anniversaire de Juan. Donc, on devra être présent. Et c'est là qu'on annoncera notre date de mariage qui est prévue pour le 15 juin.

Dans deux mois.
C'est vite quand même.

— Après le mariage, ne t'attends pas à grand-chose de ma part, tu n'es qu'un pion que j'utilise pour atteindre mon but. Ne crois pas que ton traitement sera plus différent que celui que j'accorde à un chien.

Super, ça remonte le moral de bon matin.

— Tu peux te promener dans la partie ouest comme cela te chantera, je t'informe déjà que si t'essaye de t'enfuir, mes hommes n'hésiteront pas à te descendre. Et si l'idée te prenait, et que tu décides de passer outre mes consignes, j'ai des chiens qui n'attendent qu'à être nourris. En mangeant sa tartine. À toi de voir ce que tu préfères.

LOS ESPOSOSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant