Chapitre 38

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Leyla

Traitre, c'était le mot qui était rester dans ma tête depuis ma dernière discussion avec Felix. Je n'arrivais pas à croire que ce gros con avait osé me traiter alors que je lui avais rendu service. Je n'avais même pas cherché à le comprendre car il était évident que je n'avais rien à me reprocher. 

Ignorer sa présence c'était ce que je faisais depuis une journée, je ne cherchais pas à rentrer en contact avec lui, j'évitais les pièces dans lesquelles il y serait probablement. Mais malgré mes efforts, j'arrivais tout de même à le croiser de temps en temps dans les couloirs de cette grande maison qui me semblait si petite lorsque ses yeux se posaient sur moi. Lui non plus ne semblait pas être intéresser par ma présence dans ses murs car à chaque fois que mes yeux frôlaient son corps il détournait son intention de moi. 

C'était gênant et je détestais ça. 

Bien évidement ce dernier n'avait pas remplacer ma télé qu'il avait soigneusement transpercer avec son arme.

Ce matin, Taylor m'avait rapporté un tapis et un livre de yoga, de la part de Rosa. D'après elle, "j'allais en avoir besoin."

Donc je l'avais soigneusement feuilleté toute la journée afin de faire passer le temps, mais c'est après de bonnes heures que j'avais décidé installer mon tapis sur le sol. Je me suis dirigé vers ma salle de bain pour renter dans la petite pièce où se trouvait mes vêtements. Je me suis penché pour attraper un legging noir et un débardeur de la même couleur. Je les ai vite enfilés avant de me diriger vers mon tapis. 

J'ouvris l'ouvrage et je me suis mise en tailleur, comme demandé, mes deux mains se poseraient sur mes genoux et je me suis mise à respirer longuement. 

J'inspire.

Est-ce qu'il pense à moi en ce moment ?

J'expire.

Est-ce qu'il se sent désolé ?

J'inspire.

Est-ce qu'il a dit ça parce qu'il était jaloux ?

Non.

Non, Non.

— Et puis merde quoi ! M'exclamais-je révolté. 

À la base, le yoga sa sert à s'aérer pas penser plus que l'on ne devrait.  

Je me suis affalé au sol en mettant mes deux mains sous ma tête. Une de mes boucles chatouillait mon nez alors je lui ai simplement soufflé dessus afin de la faire partir. Elle partit aussi tôt et vain se mettre près de ma joue. 

Dommage que je ne puisse pas faire fuir mes pensées de la même manière que je faisais fuir cette boucle. 

Mes yeux se posèrent sur ma fenêtre entre ouverte. Il allait bientôt faire nuit, il fait vraiment bon en ses temps de l'année en Espagne, mais au Mexique, c'était encore mieux. 

Mais alors qu'un courant d'air froid me rafraichis, une idée me traversa.  


Taylor

— Non mais, fallait voir, ce mec à crée un dossier sur tout le monde, tout âge confondu. Il n'a épargné personne. Et par personne, je parle bien de tes putains de gosses Àlvaro, ce mec à un dossier qui constituent les habitudes de tes gosses que probablement même toi tu ne connais pas. 

Pendant que Felix et Àlvaro regardait les photos que nous avions pris avec Rosa, je leurs expliquais tout ce qu'il allait voir. 

— Ce mec est un vrai malade. Murmura Àlvaro. Putain, il a même ma femme de ménage cet obsédé. 

LOS ESPOSOSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant