Chapitre 35

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Leyla

Cela fait maintenant deux jours que nous sommes rentrés au Mexique. Felix et moi étions partis de ses bois en nettoyant soigneusement chaque petit indice de notre venu sur les lieux. Lorsque nous avions repris la route, j'avais simplement dévoré le plat que Felix avait pris pour moi avant l'incident, et m'était endormis profondément. Lorsque j'avais ouvert les yeux, je me suis retrouvé sur un lit douillet, ma jambe était recouverte d'un bandage bien plus élaborer et on avait changé mes vêtements sale et mouiller pour un bon jogging gris et un t-shirt blanc très confortable. J'avais passé une heure et demie à devoir expliquer à Rosa que non le sang sec sur mes mains n'était pas le miens mais celui de cet homme, je tentais de ne pas trop aller dans les détails car je ne voulais pas expliquer les raisons de mon acte. Malgré le fait que je sois très près d'elle, je ne voulais pas avoir à lui parler de ce qui m'est arriver, je ne veux pas qu'elle me voie d'un autre angle ou alors que son comportement envers moi change radicalement du jour au lendemain. Il est beaucoup trop tôt pour tirer des conclusions mais je préfère rester sur ma position actuelle pour l'instant jusqu'à ce que je puisse lui en parler librement.

Avec Felix c'était bien plus diffèrent qu'avec n'importe qui d'autre. De sa réaction à ses mots que depuis si longtemps je voulais entendre. Il est bien plus compressif et ouvert que je n'aurais pu le penser lorsque l'on s'est rencontrer pour la toute première fois. D'ailleurs, beaucoup de chose avaient changer depuis que je l'ai rencontré.

C'est vraiment bizarre quand j'y pense.

Après toutes ses mésaventures, me revoilà dans ce que je peux maintenant appeler ma chambre. Cette sérénité que j'éprouve en ce moment, est si anodin pour moi.

Mes yeux se posèrent sur la porte en face de mon lit, ça fait longtemps que je ne l'avais pas vu la traverser. Je n'avais pas osé demander où il était. Je pense qu'il doit être occuper avec ses affaires personnelles. Mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être impatiente de le revoir me regarder avec ses yeux si réconfortants. Plus j'y pense, plus l'envie de le voir me dévore de l'intérieur. Alors je vais m'apprêter à faire ce que je fais depuis deux jours.

Tenter de le croiser.

Je levai ma couette et me dirige un peu fatiguer vers ma salle de bain. J'attrape ma brosse à dents en chantonnant une nouvelle musique que m'avait fait découvrir Rosa.

— I fantasize about it all the time. En chantonnant.

Je bougeais la tête en essayant imaginant le rythme de la musique. Je m'amusais à me mettre sur la pointe des pieds le plus longtemps possible. Rosa m'avait dit que ça pouvait aider l'articulation des pieds. J'avais craché le dentifrice qui se trouvait dans ma bouche et je me suis occupé de mon visage et de mes cheveux, ses derniers avaient beaucoup pousser depuis la dernière fois.

J'avais fait tourner une boucle autour de mon doigt, maintenant mes cheveux m'arrivait au bas du dos, c'est un peu embêtant à entretenir. Je demanderai à Rosa de m'aider à s'en occuper.

Je les avais attachés en une queue de cheval. J'avais mouillé mes mains pour plaquer les petites mèches rebelles. Lorsque j'avais fini par me rafraichir, je saisis une serviette et m'essuis le visage avec.

Lorsque j'avais fini, je me suis vite dirigé vers la porte que j'avais ouvert. J'avais commencé par partir vers la direction de son bureau qui était vide depuis maintenant deux jours. Mais je ne fus pas surprise de voir qu'encore aujourd'hui il était vide. Alors je fis demi-tour et me suis dirigé vers la salle à manger, et toujours rien de même pour le balcon, le salon, la cuisine, le jardin, les uniques salles dans lesquelles j'avais le droit de mettre pied. Rien. Alors comme les deux jours précédents, je me suis contenter d'aller manger ce qui m'avait été préparé dans la salle à manger. Encore une fois, qu'une seule assiette était disposée sur la grande table. Aujourd'hui je n'avais croisé personne si ce n'est que madame Suzana, d'habitude les hommes de Felix étaient toujours dans les parages mais cette fois j'avais l'impression que personne n'était à la maison. Je sais que Rosa allait passer dans l'après-midi pour m'amener voir quelques robes de marier, le mariage était dans pas longtemps, et apparemment Rosa voulait que j'aille quatre robes, une pour la cérémonie et une autre pour la réception et les deux autres pour pouvoir affronter un quelconque imprévu.

LOS ESPOSOSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant