LOS ESPOSOS

Chapitre 22

Leyla

On était arrivé devant un café. Il n'y avait pas grand monde autour, c'était comme une sorte d'air d'autoroute. Le soleil brillait dans le ciel. Les arbres bougeaient légèrement avec la brise.

Ça faisait maintenant vingt minutes, qu'on attendait dans la voiture. Je ne savais même pas ce qu'on attendait.

Il était sur son téléphone, il avait laissé la fenêtre ouverte pour y' mettre son bras qu'il faisait rentrer pour aspirer sa cigarette qui se trouvait au bout de ses doigts.

On ne s'était pas adressé la parole pendant tout le trajet. Je m'étais contenté de regarder par la fenêtre.

Une voiture de sport blanche avait attiré mon attention. Le soleil reflétait sur son capot. Elle allait à une vitesse folle. On entendait le bruit de son moteur jusqu'ici. Elle était rentrée dans le parking où nous étions. Elle avait ralenti sa vitesse. La distance entre notre voiture et elle, se diminuait de plus en plus.

— On descend. Dit Felix derrière moi.

J'étais sorti de la voiture sans vraiment poser de question. Le vent avait éraflé mon corps. Mes jambes qui étaient nues en dessous de cette robe avaient profité de la fraîcheur de l'extérieur après être restés assis. Une main s'était posé sur ma taille. Je n'avais pas besoin de tourner la tête pour savoir à qui appartenait cette odeur de cigarette froide et de parfum masculin.

Il m'avait poussé à l'intérieur du café. Il avait ouvert la porte pour me laisser rentrer en première. Une odeur agréable de café s'était introduit dans mon nez. Il y avait très peu de monde à l'intérieur. Les tables étaient parfaitement alignées. Il y avait une nappe de table blanche sur chacune d'entre elle. Un petit réservoir de papier accompagné d'un poivrier, d'un moulin de sel étaient posés au milieu des tables. Sur les fenêtres beaucoup de publicité de Coca-Cola et d'autres enseignes.

Il m'avait invité à m'assoir sur une des tables disponibles. J'étais assise du côté de la fenêtre et lui est venu s'asseoir juste à côté de moi. Je m'étais retourné pour qu'il n'ait pas à sentir mon odeur buccale. J'admirais les voitures passées sur la route.

Alors que j'étais concentré à regarder par la fenêtre, mon ventre hurla de faim. Le bruit était assez fort pour que même les poissons du pacifique l'entende.

Je me suis retourné vers Felix qui heureusement ne s'était pas soucié plus que ça du bruit.

J'allais retourner ma tête vers la fenêtre quand deux voix familières se firent t'entendre.

— Je t'ai dit non, Taylor.

C'était Rosa.

— Tu n'as même pas essayé. Répond-il.

— Et je n'essayerai pas.

Ils étaient encore en train de se chamailler.

Rosa inspectait du regard l'endroit. Ses yeux étaient tombés sur les miens qui l'observaient depuis son arrivée jusqu'ici. Elle avait attrapé le bras de Taylor qui lui semblait être sur son téléphone. Je l'entendais lui dire d'arrêter de le tirer. Mes lèvres s'étaient étirées pour laisser place à un sourire.  Elle s'était arrêtée en face de notre table. Taylor avait manqué de trébucher.

— Je peux savoir où vous étiez ? Dit la belle brune.

— Dans un cimetière. Répondis le pervers.

— Oui, oui, pour aménager la future maison de Taylor.

— Pourquoi tu te sens toujours obligé de me mettre dans le lot. Répondis le concerné.