LOS ESPOSOS

Chapitre 44

TW- Scène à caractère sexuelle

Leyla 

Il se tenait debout sur l'encadrure de la porte. Lorsque mes iris croisèrent les siennes, je me suis enfoncée dans l'eau. 

— Alors ? Me demanda-il. 

Il ferma la porte et s'enlisa dans la pièce en s'approchant de plus en plus de la baignoire. 

— En ce moment... J'écoute beaucoup une musique en particulier. Dis-je gênée. 

Mon cœur tambourinait dans ma poitrine alors que lui m'observait. Il sortit son téléphone de sa poche et pianota dessus avant de relever la tête en ma direction. 

— Le titre ? 

— Our little secret de Kidd phantomm. 

Il tapota avec son pouce sur son écran avant que la musique se fasse entendre assez fortement. 

Il y avait des enceintes ? 

Je l'ai questionné du regard et il me sourit avant de me répondre. 

— Y'en a même dans la chambre. Avec un sourire narquois. 

Je me suis mise à regarder mes orteils pendant que la musique détendait mon corps. 

Mon dos était percé par le regard de Felix, mon bain était à une bonne température mais sa présence à mes côtés, bouleversait tout. 

— Tu veux me rejoindre ? Lui proposais-je. 

Je me suis retourné pour le voir en train de me regarder fixement. 

— Sûre ? 

Je lui fis un signe de la tête, et il se mit à déboutonner sa chemise. Lorsque le tissue blanc atterrit sur le sol, tous ses dessins m'étaient perceptible. Lorsqu'il était sur le point de retirer son pantalon, je me suis à nouveau retournée pour regarder mes pieds. J'entendais sa ceinture rencontrer le carrelage. 

Ses doigts se sont posés sur mon épaule nu, je me suis avancée pour lui faire de la place derrière moi. 

Ma respiration devenait de plus en plus incontrôlable, sans parler de mon ventre. 

Le niveau de l'eau avait monté lorsqu'il rentra, sa peau était contre la mienne, cette fois, rien ne séparait nos corps. 

Ses bras tatoués se sont posés sur le rebord de la baignoire. 

Mes jambes tremblaient, je ne savais pas quoi dire ni quoi faire, j'attendais qu'il dise quelque chose. 

Mes pensées ne pouvaient pas s'empêcher de vaciller, je m'imaginais plusieurs scénarios, certains plus osé que d'autres. J'avais honte de pensé de cette façon. Mais il faut dire qu'il me déstabilisait. 

— Qu'est-ce que t'as fait aujourd'hui ? Me demanda-il. 

— Rien..., rien de spécial, je m'ennuie. Lui dis-je en fixant mes pieds. Et toi, qu'est-ce que tu fais de tes journées ?

— Rien de spécial non plus. 

Rien de spécial, sérieusement ? 

— Alors explique moi quand même ce que tu fous de si peu spécial pour être dehors toute la journée ? Le questionnais-je agacée. 

Alors que la musique continuait à tourner en boucle, il répondit à mon questionnement dans le plus grand des calmes. 

— C'est vrai qu'en ce moment je ne suis pas très présent, et je m'excuse pour ça Madame Alcaraz.