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Qu'est-ce qu'être heureux ? Avoir de nouveaux vêtements ? Un chauffeur personnel ? Un chef étoilé pour vous faire de bons plats ? Des parents ?

Je ne savais pas que devenir le fils de la famille Jeon serait si compliqué, pourtant j'étais heureux, enfin, je le croyais...

•••

J'avais huit ans lorsque j'ai été adopté par la famille Jeon. Mes parents m'aimaient, ils étaient très fière de moi, parce que j'avais toujours de bonnes notes à l'école, parce que j'excelais dans tout ce que j'entreprenais, parce que je les ai écoutés sans broncher un nombre incalculable de fois.

Ma mère venait m'embrasser sur le front chaques soirs avant de me coucher, elle m'aidait toujours dans mes devoirs et passait son temps à dire que ma présence ici avait rendue sa vie si harmonieuse. Mon père me vantait toujours auprès de ses amis, disant toujours des éloges à mon égard, il me faisait découvrir ses passions pour les instruments de musique et pour les films militaires.

J'étais heureux d'être fierté de la famille, je me sentais heureux et important.

Malheureusement, je n'ai pu toucher le bonheur que durant quelques années.

Durant ma dernière année de collège, la relation de mes parents s'est mise à se dégrader, on a finit par apprendre que mon père avait une maîtresse et que c'est elle qui avait voulut cette adoption. Mon père lui, ne le voulait pas, mais il avait fini par accepter pour les beaux yeux de sa deuxième femme.

Et celui l'ayant appris en premier, c'est moi, je les avaient surpris par hasard.

Par culpabilité je l'ai avoué à ma mère, mais aujourd'hui je me demande encore si c'était la meilleure chose à faire, si j'avais su me taire, peut-être que j'aurais encore eu ma famille à l'heure actuelle.

C'est pour cela que j'ai finis par penser que le sentiment de culpabilité ne servait à rien, à part se pourrir la vie.

Au final, ma mère fût anéantie et déçue, si déçue qu'elle avait finit par me rejeter, elle me voyait en cette femme, et pourtant... je ne le lui ressemblait pas.
Elle se disait que son propre mari m'avais ramené pour une autre femme qu'elle, alors je ne méritais pas son amour.

Et lorsque mon père le compris, il finit par me délaisser à son tour, me portant coupable pour ses erreurs, pensant que c'était de ma faute si sa femme s'éloignait de lui.

"Si je ne t'avais pas adopté, rien de tout ça ne serait arrivé." Voilà ce qu'il m'a dit.

J'avais quatorze ans.

J'ai mis un certains temps à comprendre que quoi que je fasse, ils ne n'aimeraient pas, et j'ai certainement mis plusieurs années à comprendre qu'ils ne m'avaient jamais aimé.

Je me suis sentie abandonné, je trouvais cela injuste de m'arracher de ce bonheur dont j'avais tant rêvé depuis si petit.

Je voulais fêter Noël et le nouvel an avec ma famille comme dans les séries télévisés, et j'aurais voulu que mon père me serre dans ses bras lors de ma remise de diplôme, et que ma mère pleure dans les bras de ma future femme lors de mon mariage, en lui demandant de prendre  soins de moi.

Et même après que mes parents se soient réconciliés, ils ne sont pas revenus vers moi.

J'ai passé tout mon temps seul, dans cette si grande maison à essayer de les satisfaire.

From the past to the future [J.Jk] Blue nostalgia Where stories live. Discover now