La fille d'Iron man - Terminée

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Le moral était bas chez les Avengers. Nous étions dans une salle à regarder nos disparus via des hologrammes et à chercher comment on pourrait retrouver ce monstre violet. Mon père était sur un fauteuil roulant avec une perfusion dans le bras. Son état n'était pas très bon, mais il allait vivre.

- Ça fait 23 jours que Thanos est venu sur terre, commença Rhodes.

- Tous les gouvernements du monde sont en pièces, continua Nat. Les ministères qui tiennent encore, essaient de faire un recensement mais on dirait bien qu'il a ... qu'il a fait exactement ce qu'il avait promis de faire.

Je vis le visage de Bucky apparaître et je baissai la tête pour cacher les larmes qui montaient à nouveau. Je le connaissais depuis près de deux ans et jamais je n'avais été séparé de lui pendant plus d'une semaine. Je vivais mal sa mort, la sienne plus que d'autres.

- Thanos a anéanti ... 50 % de tous les êtres vivants.

- Mais où il est maintenant ? demanda mon père.

- On ne sait pas. Il a ouvert un portail et l'a traversé, répondit Steve.

Mon père soupira et regarda Thor plus loin. Il avait les poings et la mâchoire serrés et fixait le sol avec un regard dur.

- C'est quoi son problème ?

- Bah il est furax, lança Rocket, le raton laveur. Il croit qu'il a échoué.

Mon père le regarda stupéfait.

- D'un côté il a pas tort, mais bon, il faut reconnaître qu'il est loin d'être le seul dans ce cas.

- C'est marrant, il y a encore une seconde, je croyais que t'étais un ours en peluche.

- J'en suis peut-être un.

- Ça fait déjà trois semaines qu'on traque Thanos. On a beau avoir des scanners et des satellites, on a toujours rien, lança Steve. Tony, tu l'as affronté.

- Qui te l'a dit ? Je l'ai pas affronté, il m'a explosé la tronche avec une planète, pendant que le magicien de fête foraine lui refilait son stock. J'appelle pas ça un combat.

- Ok.

- Parce qu'il est invincible.

- Il t'a pas donné des indices ? Ou des coordonnées ? Quelque chose ?

Mon père se moqua puis reprit son sérieux.

- Y a des années que je le voyais venir. J'ai eu une vision mais j'ai pas voulu le croire. Je pensais que je rêvais.

- Tony, j'ai besoin que tu te reprennes.

- Moi, j'avais besoin de toi. Je le dis au passé, alors tes besoins, on s'en balance, il est trop tard mon gars, désolé. J'ai surtout besoin...

Il frappa dans son assiette qui était sur la table et se leva.

- J'ai surtout besoin de me raser.

Il commença à enlever sa perfusion mais j'essayai de l'arrêter. Il ne m'écouta pas et l'arracha d'un geste brusque.

- Et je me souviens très bien vous avoir dit à tous, vivant ou mort, qu'il fallait qu'on crée un bouclier de protection tout autour du monde. Vous vous souvenez ? Même si ça impactait nos précieux droits de l'homme, ou pas, c'est ce qu'il fallait faire d'urgence.

- Et bah ça c'est pas fait, Tony.

- J'ai dit qu'on allait perdre, et toi tu as dit "bah ça aussi on le fera ensemble". Résultat, captain, on vient de perdre, et tu n'étais pas là. Mais on fait toujours ça, hein. On fait le boulot après les faits.