La fille d'Iron man - Terminée

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On monta dans la voiture et je me retrouvai assise entre Tony et Pepper.

- Où ça, monsieur ? Demanda Happy.

- À l'hôpital le plus proche, Happy, lança Pepper.

- Non, coupa mon père.

- Non ? Tony, il faut que vous alliez à l'hôpital...

- "Non" est une réponse claire.

- Il faut que le médecin vous examine.

- Je n'ai aucune obligation, je vis en captivité depuis trois mois. Il y a deux choses que je veux. Un cheeseburger américain, quant à l'autre...

- Arrêtez avec ça.

- C'est pas ce que vous croyez, convoquer une conférence de presse, ok ?

- Une conférence de presse ?

- Oui. Hogan, on avance. Le cheeseburger d'abord.

Happy démarra sous les questionnements de Pepper. On arriva assez rapidement au fast-food et Tony commanda ses cinq cheeseburgers accompagnés de frites et d'une glace. Alors que la voiture sortait du drive, il me tendit le pot de glace et sa cuillère. Je le regardais sans comprendre.

- Quoi ?

- Bah, tiens, c'est pour toi, microbe.

Je fronçai légèrement les sourcils et pris le dessert. Je lançai un regard vers Pepper qui semblait aussi décontenancé que moi. Le câlin à l'aéroport était déjà très étrange, mais il ne faisait que continuer à rendre la situation bizarre et quelque peu gênante. Il avait dû se prendre un sacré coup de soleil sur la tête à force de marcher dans ce désert.

On arriva sur le lieu de conférence où se trouvaient beaucoup de journalistes. J'avais espéré pouvoir rester dans la voiture, mais Pepper en avait décidé autrement. Alors que mon père se faisait emmener à l'intérieur par Obadiah Stane, le mentor de mon père ainsi que l'ami et successeur de mon grand-père, je fus emmenée, pour ne pas dire "traînée", par Pepper. On entra dans une salle pleine de journalistes. Mon père réussit à se frayer un chemin jusqu'à la petite estrade où un micro l'attendait tandis que Pepper se fît aborder par un homme. Obadiah monta sur l'estrade.

- Bien, il est temps de commencer. Euh...

Il regarda vers le bas et remarqua mon père assis sur l'estrade, le dos contre le pupitre.

- Est-ce que je peux demander à tout le monde de s'asseoir ? Veuillez-vous asseoir, demanda mon père en sortant un cheeseburger de sa poche de veste. Comme ça, vous me verrez, moi je... Ça fera moins cérémonieux.

Les journalistes s'assirent par terre et Obadiah à côté de Tony. Rhodes arriva derrière nous, me faisant sursauter par la même occasion.

- Qu'est-ce que c'est qu'ce sit-in ?

- Me regardez pas comme ça, je ne sais pas du tout ce qu'il mijote, répondit Pepper.

- C'est bon de te voir, dit mon père en regardant Obadiah.

- C'est bon de te voir toi, contredit son mentor.

- J'ai jamais dit adieu à mon père. J'ai pas eu le temps de dire adieu à mon père. Y a des questions que j'aurais voulu lui poser. Est-ce qu'il aimait ce que faisait son entreprise ? Est-ce qu'il avait des conflits ? Est-ce qu'il avait des doutes ? Peut-être qu'il était jusqu'au bout des ongles l'homme qu'on a tous vu aux actualités. J'ai vu de jeunes américains se faire tuer par ces mêmes armes que j'ai créées pour les défendre et les protéger. Et j'ai vu aussi... que je faisais partie d'un système qui n'estime pas avoir à se justifier.