La fille d'Iron man - Terminée

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Je sortis de la voiture et avançais vers le bâtiment. Je montai les marches et entrai dans un bureau d'où s'élevaient des voix. Je m'appuyai sur la chambranle et regardai Nat se faire un sandwich face aux hologrammes de l'équipe.

- Mouais, on est monté à bord de ce vaisseau de guerre ultra suspect que Danvers à dégoter, lança Rocket.

- Un cargo de traitement d'ordure contagieuse, reprocha Nebula.

- Merci pour le tuyau.

- Vous étiez les plus proches, se défendit Carol.

- Ouais, et maintenant on sent le poisson.

- Vous avez une expertise sur ces vibrations ? Demanda Nat.

- Une subduction très mineure sur la plaque africaine, expliqua Okoye.

- Est-ce qu'on a un visuel ? On peut faire quoi ?

- Natasha, c'est un tremblement de terre sous l'océan. Ce qu'on compte faire, c'est ne rien faire.

Elle hocha la tête.

- Carol, on vous revoit ici dans un mois ?

- Nan, sans doute pas.

- Pourquoi ? T'as coiffeur ? Demanda Rocket en faisant référence à la nouvelle coupe de cheveux de la blonde.

- Écoute, le ragondin, je dois m'occuper d'un territoire immense. Sache que tout ce qui se passe sur la Terre, se passe dans tout l'univers. Sur des milliers de planètes.

- Oui, d'accord, d'accord. Ça se comprend. C'est sûr.

- Vous me reverrez pas avant très longtemps.

- Très bien, bon. Cette fréquence sera toujours ouverte, alors, si ça devait partir en vrille, si on nous crée des problèmes quels qu'ils soient, revenez vers moi.

Ils acquiescèrent et disparurent. Seul l'hologramme de Rhodes resta. Natasha s'assit et approcha son assiette en soupirant et en essayant de retenir ses larmes. Elle tourna la tête et vit que Rhodey n'avait pas bougé.

- Où es-tu ?

- Au Mexique. Les Fédérales ont trouvé un tas de macchabées. On dirait qu'une bande de types des cartels n'ont même pas eu le temps de dégainer leurs armes.

- C'était probablement un gang rival.

- Sauf que non. On sait que c'était Barton. Vu ce qu'il a fait ici, vu tout ce qu'il a fait ces dernières années, la boucherie qu'il a laissée là-bas... je dois t'avouer que je commence à perdre l'envie de le retrouver.

Nat lutta contre ses larmes puis prit son sandwich. La voir comme ça me brisait le cœur.

- Tu peux savoir où il a l'intention d'aller ?

- Natasha ?

- S'il te plaît.

- OK.

Il disparut et elle laissa sortir un sanglot.

- J'en connais une qui a besoin d'un gros câlin, lançais-je en m'avançant.

Elle releva vivement la tête et se leva précipitamment. Elle me serra fort contre elle et je lui rendis son étreinte.

- Je suis désolée de ne pas être venue avant, Nat.

Elle s'écarta pour me regarder des pieds et à la tête.

- Décidément je ne m'y ferai jamais.

- Je te rassure, moi non plus. Tu veux en parler ?

Elle baissa la tête en se rasseyant et je m'installai à côté d'elle sur le bureau.