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Hello Guys !!

Si vous lisez ces quelques lignes c'est que le titre vous a intrigué ! Et vous ne regretterez pas d'être passés par ici los muchachos !

Cette histoire vous plongera dans un monde mondain que vous avez pu (ou pas !) "expérimenté". Pour ma part j'y ai été plongé durant une bonne période. Que dis-je ?! Je l'ai effleuré du doigt, du bout de l'ongle même. Ou comme te dit ta maitresse de maternelle quand tu es en sortie scolaire " on touche avec les yeux !!".

Bref, si vous vous posez la question au passage je ne suis pas riche comme Crésus. Je suis plus du genre à prendre une formule étudiante quand il y en a une haha #FormuleEtudiante #LesVraisSavent :p

J'espère que vous apprécierez ce début de chapitre et que vous prendrez autant plaisir à le lire que j'en ai eu à l'écrire ;)

JUST ENJOY !

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Apolite Élueau

PS : Cette première partie est un peu longue mais elle pose bien le décor. Les autres seront plus courtes, promis ! Bises


C'était étrange ce changement d'ambiance entre Williamsburg et Central Park. Passer de la zone à la cinquième avenue en quelques coups d'accélérateur ça faisait toujours drôle, même si ce devait être la dixième fois qu'Alix venait ici. Tous ces magasins de luxe alignés, tous ces gens bien propres sur eux, marchant d'un pas léger, sans souci aucun, il n'y avait qu'à Manhattan qu'on pouvait retrouver cette vitalité et cette animation dans les rues. Les drapeaux américains étaient accrochés sur les bâtiments, flottants au vent. On pouvait dénombrer une vingtaine de taxis jaunes  au kilomètre à la ronde. Certains buildings, quant à eux, étaient recouverts par des spots publicitaires gigantesques qui prenaient tout un mur. Il y avait quelque chose de captivant qui s'en dégageait. Alix les regardait toujours comme si c'était la première fois : avec un sourire aux lèvres et les yeux rivés vers les plus hauts grattes-ciel, au volant de sa voiture. Les rues étaient bondées de piétons, de touristes, et de New-yorkais au regard dénué d'expression. Il y avait de tout, un peu partout, et tout était démesuré, si bien qu'on ne savait plus où en donner de la tête. C'était certain, nous étions bien loin des quartiers pauvres de Williamsburg. Nous étions à New York, la seule ville où rien n'était impossible, alors Alix se disait au fond d'elle que ce dicton pouvait bien s'appliquer à elle aussi, mais elle refusait de croire totalement en ce bon vieux rêve américain. Alix ne se considérait même pas dans ce que les économistes appellent gentiment la classe moyenne , non elle n'aimait pas ce mot. A quoi rimait ce moyenne ? Tout ce qui est dit moyen est en réalité beauf, demandez à n'importe qui. Donc elle se disait appartenant à une catégorie de gens se trouvant à mi-chemin entre le néant et une vie à peu près décente. Elle ne se plaignait pas vraiment de sa situation, car tout est bon à prendre après tout, mais elle ne s'en extasiait pas non plus.

Alix avait été engagée depuis peu comme femme de ménage, enfin en tant que « personnel de maison » comme disait sa patronne. Jusqu'ici à part utiliser des produits d'entretien qu'on ne voit qu'à la télé, elle n'avait rien trouvé de bien satisfaisant si ce n'était de pouvoir avoir un prétexte pour voir Manhattan tous les jours.

Comme d'habitude Alix mit un temps fou à se garer. Elle n'avait pas ce problème au moins à Williamsburg. C'était une chance si un habitant sur trente avait une voiture là-bas, alors qu'ici, à Manhattan, à en juger les places de stationnement occupées jusqu'à la dernière, les gens devaient en avoir trois par personne, enfin s'ils faisaient comme Mrs ou plutôt Madame Moody, sa patronne. Elle ne parlait pas un mot de français cette bonne femme, mais elle aimait les créateurs de mode français, alors bon, va pour Madame avec un M majuscule à la taille de son ego surdimensionné.

Les Louboutin sont les meilleures amies de la femme [ EN PAUSE]Where stories live. Discover now