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En média : la Place de la Concorde, Paris

*jure ! Y a la Tour Eiffel, j'aurais pas deviné que c'était à Paris !*

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Hello mes amours ! Que vous dire de plus si ce n'est que vous êtes formidables, une fois encore ? Vous me motivez vraiment à écrire et dépasser mes limites. Je ne pouvais donc pas finir la semaine sans vous poster un nouveau chapitre ! Chapitre un peu long peut-être mais important pour la suite de nos aventure de fous malades !!  Je pense vraiment que ça vous plaira ! :D J'attends vos commentaires, votes etc. Et je vous remercie, vous êtes de plus en plus à lire, voter, vous exprimer et ça e touche vraiment énormément !

Bisous  chocolatés! :D

- Apolite

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Nina s'était assise à côté d'Alix qui était restée taciturne. Alix s'était finalement laissée tomber sur le lit après avoir poussé sa valise par terre, faisant virevolter ses cheveux couleur blé. Elle scruta le plafond d'un blanc cassé. Qu'est-ce qui venait de se passer ? Qui aurait pu s'y attendre ?... Leslie est humaine. La phrase de Nina résonnait dans sa tête. Et voilà qu'elle se trouvait totalement idiote. Elle avait été jalouse, elle, Alix Benson ? Vraiment ? Non elle aimait être là, le fait de pouvoir voyager. Elle leur était reconnaissance de l'avoir embarquée là-dedans. Elle était là où elle avait toujours rêvé d'être : en France. Alors qu'est-ce qui lui avait pris ? Elle s'apprêtait à tourner le dos à son rêve : la France. Elle avait déjà fait sa valise comme si tout était joué d'avance. Elle eut un goût amer dans la bouche en y repensant. Leslie avait du voir ça comme une fuite. C'était une fuite. Et qu'est-ce qu'on en avait à faire de son avis à celle-là ? ... Il y a deux heures encore son avis n'aurait pas importé mais là... là... Après tout ce qu'elle avait sorti la Moody... il y avait tellement de sens dans ce qu'elle avait dit. Cette émotion dans ses grands yeux bleus quand elle avait repensé à son passé. Elle n'était pas née avec une cuillère en argent dans la bouche. Il y avait de la souffrance dans ce regard. Venir du bas...

— Je commence à comprendre Dorothy et Michelle, murmura-t-elle soudain, voir que le meilleur n'arrive toujours qu'aux autres et se sentir impuissant face à ça, frustré, et ne pouvoir rien faire pour inverser la tendance... Comme si on t'avait placé dans l'échiquier de la vie avec pour mission de javelliser les toilettes des autres et de ne jamais pouvoir faire autre chose que ça.

— Tu sais, dit Nina sur un ton plein de douceur, je comprendrais que tu sois jalouse. Enfin jalouse n'est pas le bon mot... Envieuse sûrement, nuança-t-elle. Même moi je le suis. Ça montre qu'on a comme le reste de l'humanité un palpitant bien haineux sous la poitrine, rit-elle.

Elle s'allongea à côté de son amie, lui prit la main. Alix serra la main sèche de Nina dans la sienne. Elles étaient la tête l'une contre l'autre, regardant maintenant toutes les deux le plafond blanc comme on regarde un ciel plein de nuages.

Alix réfléchissait encore. Ce fut Nina qui rompit le silence cette fois-ci :

— Et puis on se sent encore plus fauché... A voir ce que c'est que d'avoir de l'argent en vrai. Pas de l'imaginer, nan le voir, pouvoir l'effleurer du bout de l'ongle, se dire qu'on vit dans du luxe, qu'on marche dans un appartement de trois étages qui a du coûter dans les millions, et se dire qu'on a un chiffre à deux zéro sur le compte.

Elle soupira. Alix sentit sa sollicitude et ça la toucha beaucoup plus qu'elle l'aurait pensé.

— Et soudain se rappeler que ce n'est pas chez toi et que tu n'auras peut-être jamais un véritable chez toi, juste un appartement loué dans une petite banlieue pourrie, ajouta Nina.

Les Louboutin sont les meilleures amies de la femme [ EN PAUSE]Where stories live. Discover now