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Je pense que vous n'aurez pas besoin d'un récap' ce coup ci donc on se retrouve en bas pour mon petit mot !

Enjoy !

*


C'était un de ces moments horriblement gênants.

Nina s'était totalement désolidarisé du groupe. Elle attendait patiemment, assise sur sa valise.

Alix jouait nerveusement avec ses doigts. Anne, le majordome, Leslie et ses deux filles se tenaient sur le perron de la porte, la fixant.

C'était horrible de ne pas voir un sourire sur le visage rond de Constance. Elle se passait machinalement le doigts dans une boucle de ses cheveux auburn.

- Frank s'est coupé avec un coupe papier. Ça a l'air assez moche. Il ne pourra pas venir vous saluer, s'excusa Leslie. Je vous souhaite bonne chance. Je déteste les aurevoirs.

Alix fut un peu déçue. Elle s'attendait à un dernier conseil de la part de Leslie. Elle la regarda s'en aller, faisant claquer ses talons sur le sol en pierre de l'entrée. Cette femme était magnifique, quoi qu'on en dise.

- J'aurais souhaité dire que c'était un plaisir, cracha Anne avec un sourire mauvais, une fois Leslie partie.

- Le déplaisir est partagé, sourit faussement Alix alors qu'Anne partait.

Anne embouta le pas à Leslie. Ne restait plus que Constance et France.

- Tiens il y a ton amoureux, marmonna Constance.

L'Aston Martin de Hans fit son apparition devant les grilles.

- Merde, se murmura Alix à elle-même.

Il ne fallait pas avoir un diplôme pour comprendre qu'Alix et Nina étaient en train de partir. Hans regardait successivement Alix et la valise qu'elle avait à la main.

C'est d'une voix tremblante de colère qu'il prit la parole :

-Tu t'en vas sans me prévenir ? Qu'est-ce qui se passe ?

- Il la saisit par la main, l'entraînant à l'écart, dans un coin du jardin.

- Tu comptais me le dire quand ? demanda-t-il avec un ton plein de reproches.

Alix ne sut quoi répondre. Son cœur battait la chamade.

Hans se rapprocha subitement d'elle. Alix eut tout juste le temps de tourner la tête pour esquiver son baiser.

Ses lèvres atterrirent tristement sur sa joue. Elle n'en éprouva aucun plaisir. Hans recula lentement la tête.

- Je ne te plais pas.

- Si ! Même beaucoup trop !

Alix se tut en voyant le sourire satisfait de Hans. Elle n'était pas du genre à dévoiler ses sentiments, surtout en premier. Il fallait qu'elle se calme. Mais comment faire quand un homme aussi beau vous tient par la taille ?

- Est-ce que je te reverrai au moins, Alix ?

L'entendre prononcer son nom l'électrisait toujours autant.

Il ne fallait rien laisser transparaître. Alix baissa les yeux et commença à frotter l'ongle de son pouce contre celui de son index.

- Je ne pense pas, non, dit-elle sans bégaiement, la mine grave.

- Je ne te suis plus.

- Ton boss a tenté de violer mon amie. Vous comprenez ce que je dis Hans.

Les Louboutin sont les meilleures amies de la femme [ EN PAUSE]Where stories live. Discover now