35

1.8K 231 31
                                    

Hey mes chocovores !

Comment allez-vous ? Je n'ai pas pu publier ce chapitre que j'avais déjà écrit la semaine dernière. J'ai bugué !

J'ai fait un petit séjour à Londres, sans ordinateur pour me déconnecter un peu. Et franchement...Je suis amoureuse de cette ville, officiellement ! Les gens sont tellement gentils, c'est ce qui m'a le plus surpris. Je n'avais pas ce souvenir de l'Angleterre.  Tout est propre, même le métro ! Ça change de Paris ^^ Bref, super voyage !

J'espère que vous aussi vous passez de bonnes vacances, si vous avez. Je vous embrasse et je vous laisse lire la suite. Je poste le chapitre suivant d'ici dimanche ou lundi.

Des besos en puissance ! 

—Apolite

**

Ahiko fixait Nina d'un oeil déconcerté tout en se limant les ongles. La petite japonaise était restée silencieuse, laissant Ryan s'époumoner dans le grand salon. Elle lançait juste des regards obliques, convaincue que ce qu'elle dirait ne pourrait rien changer à l'affaire. Elle ne voulait pas se mettre dans tous ses états de bon matin.

Nina, elle, faisait la sourde oreille. Elle était affalée dans un fauteuil en cuir. Elle paraissait calme, en apparence, mais l'intérieur d'elle bouillonnait. Elle avait une furieuse envie d'assommer Alix à coup de poêle à frire. Comment avait-elle pu crier sur tous les toits l'incident avec Frank ? Nina se sentit trahie, humiliée. Chaque mot que pouvait prononcer Ryan, en faisant les cent pas entre la table en verre et son fauteuil, était un coup de couteau dans cette plaie qu'elle s'efforçait de refermer. Bien sûr qu'elle n'avait pas oublié cette incident. Comment le pouvait-elle ? Mais elle ne gagnerait jamais contre Frank Moody. Il était ce qu'il était : riche, puissant avec u réseau d'amis qui ne devait pas être des moindres.

« Il le faut ! », avait répété Ryan avec cette autorité qu'il arrivait à avoir dans les moments les plus solennels. Il avait enfin cessé de tourner en rond. Il s'était figé devant Nina, les poings sur les hanches comme une figure paternelle mécontente. Ses yeux verts s'assombrissaient au fur et à mesure de son monologue.

— Tu ne peux pas le laisser gagner. J'ai connu une Nina plus battante que ça ! Où est passée la fille qui pouvait provoquer un tremblement de terre si on osait mal lui parler ?

Nina leva rapidement les yeux vers Ryan.

— Qu'est-ce que vous avez tous avec le fait que j'ai changé ? On n'est pas censé changer dans la vie ?

Ryan fut si surpris qu'elle réponde enfin qu'il ne rétorqua rien.

— D'abord Alix, puis vous, siffla Nina.

Le regard de Nina brillait d'une lueur que Ryan connaissait bien. Il l'avait mise en colère. Ahiko écarquilla les yeux en constatant la même chose, et elle s'empressa de baisser les yeux, en voyant Ryan lui jeter un regard pour lui venir en aide. La Nina qu'ils connaissaient bien était encore là quelque part. Ryan dissimula un sourire en constatant cela.

— Qu'est-ce qui te déplait en moi maintenant ?, rugit Nina. Le fait que je sois fiancée ?, dit-elle en montrant son alliance qui ne quittait plus son annulaire. Dois-moi Ryan... C'est le fait que je ne sois plus en sweat à longueur de journée, avec une frange sur les yeux ? J'ai bien remarqué que vous ne m'aviez pas félicité pour l'évènement, dit-elle amèrement en regardant chacun de ses amis.

Ryan s'était assis sur le sofa vert, à côté d'elle. Il s'était tournée vers son amie, la mine grave.

— Ça n'a rien à voir. Tu épouses qui tu veux Nina, dit-il en caressant sa barbe toujours rasée de près.

Les Louboutin sont les meilleures amies de la femme [ EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant