Révérences et Révoltes : Amour Partagé

Chapitre 13 : Plaisirs.

/!\ T/W : Sexualité ! 

Ce chapitre aborde des sujets liés à la sexualité qui pourraient heurter la sensibilité de certains lecteurs. Bien que le contenu de ce chapitre soit léger, veuillez faire preuve de prudence.

Chapitre 13.1 : Plaisirs.

          Se séparant légèrement d'Henri, Julia le fixa dans les yeux, un silence s'installant de nouveau alors qu'il ne disait rien. Leurs regards demeuraient fixés l'un sur l'autre, comme une demande de permission silencieuse mutuelle. Soudain, Henri s'approcha d'elle et l'embrassa avec fougue, passionnément, laissant Julia sans voix. Elle agrippa ses épaules et se laissa emporter par le baiser, se pressant contre lui, sentant son souffle dans son cou.

Il ouvrit très lentement l'arrière de sa robe bleue de travail, encore revêtue. Il la fit glisser sur ses bras, l'embrassant ensuite sur ses épaules nues. Julia pencha la tête en arrière, peinant à croire l'intensité du moment, ne comprenant qu'à moitié ce qu'il se passait, ce qu'elle ressentait. Elle glissa ses mains dans ses cheveux, puis sur son dos, laissant échapper quelques griffures légères. Descendant ses mains, elle les passa sur le col de sa chemise de nuit pour l'ouvrir entièrement, elle agrippa son t-shirt qu'elle retira rapidement, laissant apparaître le torse musclé d'Henri. Elle se recula, fermant les yeux alors qu'elle sentait sa tête tourner légèrement.

Henri avait un corps sculpté, musclé et parfait. Son torse attirant et ses bras virils captivaient le regard de Julia. Bien que novice dans ces expériences, elle se laissait emporter par le désir croissant entre eux. Elle n'avait jamais vu un homme nu auparavant.

Henri attrapa de nouveau les hanches de Julia, la rapprochant de lui comme pour la protéger et la réchauffer dans ses bras. Elle releva la tête pour l'embrasser avec passion dans le cou, suscitant des réactions immédiates de la part d'Henri. Il défit presque avec empressement sa robe, qui tomba rapidement à ses pieds. Le regard d'Henri sur son corps partiellement dénudé la fit rougir.

— Est-ce que ça fait mal ? demanda-t-il, montrant du regard le corset.

— Non... enfin, j'ai l'habitude... bégaya Julia, surprise par sa question.

Henri contourna Julia pour se placer derrière elle. Il commença à dénouer son corset avec une telle habileté qu'elle se demanda brièvement s'il avait l'habitude de le faire. Elle réprima cette pensée, estimant que ce n'était pas le moment d'y penser. Elle avait décidé de fermer son esprit.

Une fois le corset entièrement défait, Henri tendit la main pour détacher les cheveux de Julia, les rassemblant sur le côté gauche en frôlant légèrement son cou. Il l'embrassa furtivement avant de retirer définitivement le corset. Julia se sentit libérée, respirant immédiatement mieux, ses côtes douloureuses se relâchant de la pression. Avant même qu'elle ne réalise pleinement qu'elle était maintenant à moitié dévêtue, Henri passa devant elle. Levant les yeux vers les siens, elle sentit son souffle s'accélérer. Henri s'agenouilla soudainement devant elle, la saisissant de nouveau par les hanches. Elle le regarda avec certitude, pensant qu'il allait lui retirer ses jupons, mais il en décida autrement. Il caressa ses hanches, remontant le long de ses côtes, massant chaque marque laissée par le corset. Il déposa des baisers là où il le pouvait, et Julia se sentit choyée, aimée. Ses yeux s'humidifièrent malgré elle.

— Henri... Attends... murmura-t-elle.

Elle baissa la tête vers le jeune homme qui, lui, la releva vers elle. Il posa sa tête sur ses cuisses, l'entourant de ses bras avant de se redresser quelques instants plus tard. Il plaça ses mains sur le visage de Julia et lui sourit.

— Je t'aime, Julia. Je suis amoureux de toi.

Le cœur de Julia s'emballa encore plus à ces paroles, mais aussi aux yeux brillants et sincères d'Henri, ses yeux bleu électrique fixés sur elle.