Chapitre #3

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L'aube était proche, mais Véronica dormait toujours à point fermé.Aujourd'hui c'était son premier jour en tant que servante dans une famille noble. Elle n'avait pas le droit a l'erreur, sinon elle serait punis et elle n'avait aucune envie de savoir comment. Cette nuit, elle avait fait un rêve.

«Elle était toute petite, encore un bébé, deux personnes étaient penchés sur elle avec un grand sourire et lui disait des mots doux mais ce n'était pas ces parents, d'autres personnes qu'elle n'avait jamais au paravent. La femme lui ressemblait beaucoup, les même cheveux blond vénitien, la même couleur de peau, blanche comme neige, la même bouche rouge et charnue, le menton fin et délicat,seul la couleur des yeux était pas la même, la femme les avaient bleu. Quant à l'homme, seul le nez et la couleur des yeux était pareil. Un nez petit et fin, et des yeux vert. A leurs vêtements, on pouvait croire qu'ils étaient des nobles, on pouvait aussi le voir à la décoration des murs et de la pièce. »

Son rêve s'interrompit, elle entendait quelqu'un l'appeler de loin.

-Véronica réveille toi, c'est l'heure ! Fit la voix.

Elle entrouvrit les yeux et vit que Gigi la secouait dans tout les sens.

-Aller lève toi ! Reprit-elle.

Elle ne lui répondit pas mais elle se redressa.

-Tu as dix minutes pour t'habiller et nous rejoindre dans la cuisine. Lui dit-elle.

-D'accord,dit-elle.

Elle sortit et ferma la porte. Véronica était encore a moitié endormis,ces yeux étaient à peine ouvert, elle était tellement fatigué.Elle réussit tant bien que mal à se lever, à s'habiller et a se coiffer. Elle se regarda dans le miroir attentivement. Elle était toujours la même, seul son corps avait changé. Sa poitrine avait grossit ainsi que ces hanches. Sinon, elle avait toujours ces boucles vénitiennes, une peau de porcelaine, des yeux vert et une bouche rouge aux lèvres pulpeuse. Une beauté.

-A partir d'aujourd'hui, le cauchemar commence ! Dit-elle à elle même.

Dix minutes plus tard, elle se trouvait dans la cuisine, comme convenu.

-Tues à l'heure, c'est bien. Je te présente Anne Marie et Anne Sophia,mais ont les appellent Marie et Sophia. Et voici Véronica, dit la servante Géraldine au deux autres.

-Bonjours,dit-elle.

-Bonjours Véronica, soit le bienvenue, lui dit celle qui s'appelle Marie.

-Bonjours,dit Sophia, qui avait l'air de ne pas trop l'apprécier.

-Merci,répondit Véronica à Marie.

-Aller,il est temps de se mettre au travaille. Je vais te montrer comment il faut laver les draps, vêtements, etc. Lui dit Géraldine.

Elle se tourna et se dirigea vers une porte, elle la suivit et elles entrèrent dans une salle avec plusieurs étendards à linges et des bacs d'eau.

Géraldine lui expliqua comment faire puis elle repartit ces occupations. Elle tourna la tête et vit, dans un coin de la pièce une montagne de linge salle. Elle écarquilla les yeux.

-Bon allé Véronica, courage tu peux le faire. Ce dit-elle à elle même.

Elle commença sa tâche. Elle frotta les vêtements un à un sur la plaque de bois avec du savon et les accrocha sur les étendards. A chaque tissu, elle le détaillait. Elle observait sa couleur, sa texture, etc. Elle en était subjuguée de voir que même les draps étaient plus soyeux que ces vêtements usés et délavés. Elle aurait tant aimée être dans une famille aisé, on lui aurait fais ça lessive, à manger, on se serait occupé d'elle. On aurait fait pour elle ce qu'elle faisait en ce moment pour les autres. C'était une jeune fille à un cœur immense et elle est gentille, elle pouvait apporter beaucoup de choses aux gens mais personnes ne le voyait. Elle était juste une servante, une esclave. Elle aurait préféré mourir...

Elle mit deux heures pour tout laver. Puis elle retourna dans la cuisine où les servantes s'affairaient à leurs tâches.

-Tuas terminé ? Lui demanda Marie.

-Oui,répondit-elle.

-Parfait,tu vas pouvoir servir le petit déjeuner, dit Géraldine.

-D'accord,répondit-elle seulement.

Elles'avança vers la table et prit un plat.

Dans la salle à manger, tout les habitants de la maison étaient assis autour de la table. Ils discutaient entre eux et ne lui prêtaient aucune attention. Elle les servit l'un après l'autre et aucun ne l'a remercia. Il se passa exactement la même chose avec les deux autres plats. Si elle n'avait été aussi timide et dans l'obligation d'obéir et de ne rien dire elle leur aurait fais remarquer. Elle se mordit le plus fort possible la langue pour s'empêcher de parler et sortit sans un mot de la pièce.

Elle alla ensuite récupérée le linge salle a l'étage. Elle ouvrit la première porte et se trouva dans une chambre au meuble foncé, tout comme les murs, le sol, le tapis et les draps du lit, elle devait se trouver dans une chambre de garçon c'était évident. Un garçon possessif et arrogant. Elle ramassa les vêtements et les mit dans la corbeille. Elle se dirigea ensuite a la deuxième chambre. De toute évidence il devait s'agir d'une chambre de fille car tout était de couleur beige, rose, blanc, etc. Puis une coiffeuse blanche avec plusieurs produit dessus comme du parfum et une brosse a cheveux,ornait un mur rose pâle. Elle mit le peu de vêtements salle dans la corbeille et se dirigea vers la coiffeuse. Elle prit le flacon de parfum et sentit. Une délicieuse odeur de rose lui parvint aux narines. Elle aurait t'en voulus s'en mettre, mais c'était impossible. Elle tourna la tête et vit une boîte en argent. Elle l'ouvrit et ses s'écarquillèrent. De magnifique bijoux reposaient dans la boîte, elle avait surtout remarquée un collier de perle. Magnifique. Elle referma la boîte et tourna sur elle même pour observer tout ce qu'elle ne pouvait avoir. Elle sentit les larmes lui monter au yeux puis elle se reprit. Elle prit la corbeille et sortit de la chambre pour aller à la troisième qui se trouvait en face.Elle l'ouvra, et constata qu'il s'agissait d'une autre chambre de garçon. Les teintes de la chambre était bleu, vert, marron et noire. Des jouets étaient éparpillés par ci par là dans la chambre. Elle ne s'attarda pas cette fois, elle pris seulement le linge salle posé par terre. Puis elle ouvrit la dernière porte, qui devait être la chambre du compte et de la comtesse. Dans leur chambre, les seuls couleur étaient les couleurs chaude. Il y avait également une coiffeuse, un peu plus grosse que dans l'autre chambre. Il y avait d'innombrables parfum, crèmes, maquillage,etc. Mais elle ne prit pas la peine d'aller voir, si quelqu'un entrait, il pouvait croire qu'elle était en train de voler. Elle ramassa donc le linge salle et redescendit.

Elle retourna dans la salle pour laver le linge et recommença sa tâche.Elle mit moins de temps cette fois pour les laver quarante-cinq minutes, tout au plus. Elle les accrocha, puis elle entreprit de regarder le linge qui avait séché. Les tissus les plus fin étaient  secs, elle les décrocha, les mit dans une corbeille. Une table était dressée au fond de la pièce avec un fer a repasser dessus. Elle savais donc ce qu'elle allait faire toute la fin de journée. Entre temps elle servie le déjeuner et le repas du soir. Elle ne se coucha qu'une fois toute ses corvées faites.

A partir de maintenant, ses journées se résumeraient à ça. Se lever tôt, servir le petit déjeuner, faire la lessive, ramasser le linge dans les différents chambres, les laver puis les repasser. Pendant que les propriétaires se prélasseraient et vaqueraient à leurs occupations, bien plus inintéressantes que les siennes. Elle aurait tant aimée lire, écrire, se cultivée, rien qu'une journée. Cela lui manquait énormément. Elle adorait étudiée mais elle ne pouvait pas le faire. Elle ne savait pas combien de temps elle allait pouvoir tenir dans cette maison mais elle avait la forte intuition qu'elle allait être punis, et à de nombreuses reprises. Elle était consciente qu'ici, se n'était pas chez elle mais elle avait tout de même le droit au respect même si elle n'était qu'un esclave. C'est vrai, après tout elle leur lavait leur linge, le repassait, leur servaient à manger et a boire... et même les coiffaient, du moins la comtesse et sa fille. Voir tout les jours les mêmes visages avec leur sourire agaçant allait être une vrai torture pour Véronica. C'est à ce moment là qu'elle se dit qu'elle n'allait pas restée,oui c'est ça. Elle allait trouver un moyen de partir d'ici, même si pour cela elle doit souffrir. Un long sourire apparut sur son visage d'ange, sa décision était prise. Elle allait partir.

L'Esclave et le Pirate sur l'azurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant