Chapitre # 14

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Pendant leur "retrouvailles", François c'était éclipsé pour leur laisser de l'intimité. Véronica était si heureuse de l'avoir retrouvé. Elle avait eu peur qu'il ne se réveille pas. Elle aurait été anéantie si ça avait été le cas, elle avait perdue Edward alors si elle avait perdue son sauveur, l'homme qu'elle aime, elle ne sent serait pas remise. Elle espérait qu'Edward soit enterré comme il se doit, elle y veillerait personnellement. Il allait lui manquer. Il avait été le frère qu'elle n'avait jamais eu. Elle penserait à lui chaque jour à partir de maintenant. Ce qui l'attristait le plus c'était qu'il n'avait pas pu goûter à la vie. Il était jeune et naïf, il n'avait pas pu goûter à la liberté. Alors elle le ferait à sa place.

Les larmes n'arrêtaient pas de couler sur ses joues. Elle était à la fois heureuse et malheureuse. Heureuse que Braham soit encore en vie mais malheureuse à cause d'Edward. Il fallait qu'elle arrête de penser à Edward et qu'elle vive le moment présent, avec Braham.

- Ne pleure pas mon Amour, dit-il la voix remplit douceur.

-Pardon, c'est que je suis tellement heureuse et malheureuse en même temps, dit-elle les yeux baignés de larmes.

-Ne t'excuse pas! Je ne veux pas entendre se mot dans ta bouche. Je sais pour Edward, je suis triste pour toi. Je sais à quel point tu le partais dans ton cœur. A notre arrivée il aura un enterrement comme il le mérite. lui dit-il en lui caressant la joue.

- Merci, il était tellement jeune et ne connaissait rien de la vie, de la liberté, dit-elle.

- Je sais et il a été vengé. reprit-il.

Elle c'était allongée sur le lit et c'était blottie contre lui. Elle avait la tête sur son épaule et la main sur son torse. Prise de fatigue elle c'était endormie. "Elle est si belle", pensa-t-il. Il l'a regarda dormir pendant un petit moment puis finit par s'endormir lui aussi.

"Cela faisait deux semaine que nous étions arrivé et je n'étais pas du tout dans mon élément. Mes parents avait déjà organisés trois bals pour me présenter à tout le monde. Je ne pensais pas qu'il y avait tant d'homme à la recherche d'une promise. Ils avaient tous été là, autour de moi comme de vulgaires chiens autour d'un morceau de viande. Ce qui était sur c'est que j'en épouserais aucun, mon cœur était déjà prit par Braham.

Les jeunes filles de la bourgeoisie me lançaient de mauvais regards. Compréhensible. J'étais celle qui avait les plus belle robes. Tout les aristocrates venaient me parler ou me demandaient de danser. Mais elles étaient surtout jalouse de ma beauté car celle-ci était aussi rare qu'une feuille sur un arbre en hiver. Quand a Braham, il me regardait, la jalousie et la colère peints sur son visage.

- Annita vous avez demandé à me voir? demandais-je.

- Oui, assis-toi mon enfant. me dit-elle.

Je savais déjà se qu'elle allait me dire.

- Voilà tu es en âge de te marier, alors ton père et moi t'avons trouvé un mari. dit-elle.

Je la regarde avec de gros yeux.

- Je vous demande pardon? J'espère que vous vous moquez de moi. comme si j'avais mal entendue.

- Non je suis on ne peut plus sérieuse. reprit-elle.

- Je viens à peine de rentrer et de retrouvé ma liberté que vous me trouvée un mari. N'avez-vous pas honte? A quoi cela a servit de me chercher si c'est pour me donner comme du bétail à une personne que je ne connais pas? Ecoutez bien je ne l'épouserais pas, j'aime déjà quelqu'un et ce n'est surement pas un vieille homme. Dis-je à deux doigts de la crise de nerfs.

- Que croyais tu? Qu'on t'avais retrouvée pour te garder au près de nous? Bien sur que non, tu nous sert juste d'alliance entre nos deux familles. Reprit-il avait un sourire sadique aux lèvres.

- Vous êtes une sorcière. Je ne l'épouserais pas, surtout pas pour faire votre bonheur. lui crachais-je au visage.

- Si tu va l'épouser que tu ne le veuille ou non. dit-elle.

-Non, lui répondis-je les yeux dans les yeux.

- Non? dit-elle en arquant un sourcil.

Ou là c'était mauvais signe.

- Gardes! cria-t-elle.

Deux gardes arrivèrent.

- Veuillez enfermer ma fille dans sa chambre et ne la laissée pas sortir jusqu'au mariage. Leur ordonna-t-elle.

- Pardon? Non! Vous n'avez pas le droit! Lâchez-moi! Braham! essayais-je de l'appeler. "

Elle se réveilla en sursaut, Braham la regardait d'un air interrogateur. 


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Espérons que ce ne soit pas un rêve prémonitoire... ;) 

xx.


L'Esclave et le Pirate sur l'azurWhere stories live. Discover now