Chapitre #4

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Pendant les cinq ans qui suivirent, Véronica enchaîna catastrophe sur catastrophe. Elle se levait en retard, répondait avec insolence aux propriétaires de la maison mais aussi aux autres servantes, elle renversait de la sauce sur tout le monde, sur les tapis qui coûtaient une fortune, cassait des vases anciens appartenant aux ancêtre du compte, volait des bijoux, teignait les vêtements, les frottait trop fort ce qui faisait faire des gros trous... Toutes ses erreurs lui valut des punitions : elle était battue, elle passait des journées sans manger dans la tour de la maison, dormait dans la grange et tant d'autres punitions qu'il était difficile de toutes les énoncer. Mais tout ces efforts ne servait a rien, ils n'avaient toujours pas décidés de la vendre, jusqu'au jour ou elle surprit une conversation entre le compte et la comtesse :

-On ne peut plus la garder ici, c'est une catastrophe ambulante, avait dit la comtesse.

-Je suis d'accord Isabelle, elle est instable, lui avait répondu le comte.

-C'est bientôt le moment de la « moisson des esclaves » il faudra la vendre a ce moment là, elle ira avec les autres chercher des épices en Inde, avait elle reprit.

Elle avait déjà entendue parler de la moisson des esclaves mais on ne lui avait jamais dis de qui il s'agissait.

-Oui il faut s'en débarrasser de toute manière, on ne sait pas ce qu'elle est encore capable de faire et vu que les punitions ne lui font rien, il faut qu'elle parte, répondit-il.

Elle allait enfin partir de cette maison, les gens qui habitait ici devenait insupportable surtout leur petite peste qui leur servait de fille et leur garçon, qui lui était arrogant et pervers. Elle était heureuse de partir mais ce qui l'attendait devait être pire, il fallait à tout pris qu'elle s'échappe. Elle était pleine de détermination.

Quelques semaines plus tard, la moisson des esclaves arriva. Le comte et la comtesse lui avait dit qu'elle allait être vendue, elle finissait donc de faire ses affaires. Gigi était avec elle pour ses dernièreminutes qu'il lui restait ici. Malgré toute les bêtises qu'elle a pue faire, Gigi était resté une amie envers elle. Elle avaitcompris pourquoi elle avait fais ça.

-Vous allez me manquer Géraldine, avait elle dit.

-Toi aussi tu va me manqué Véronica, avait répondu celle ci.

-Peut-être nous reverrons nous un jour, avait-elle reprit.

-Oui peut-être, avait dit Gigi.

-Au revoir.

-Au revoir ma petite et espérons que la chance vienne frapper à ta porte.

Elle l'embrassa puis partie.

Le capitaine Balitch était chargé de l'emmenée en ville. Après avoir descendue l'escalier elle se dirigea directement vers la porte et sortit. Le compte, la comtesse et leurs enfants la regarda passer sans un mot.

-Assurez-vous qu'elle monte bien sur se bateau et gardée la bien a l'œil, on ne sait jamais, avait dit le comte.

-Ce sera fais monsieur le comte, avait dit le capitaine.

-Bien.

Véronica attendait dehors avec les hommes du capitaine Balitch. Quelques minutes après elle le vit arriver. Il l'aida a monter sur son cheval puis ils partirent.

Le trajet se fit en silence jusqu'en ville. Elle était au milieu des soldats, elle ne pouvait s'enfuir. L'inquiétude s'empara d'elle,qu'allait-elle faire ? Cette question, elle là répétait sans cesse dans sa tête.

L'Esclave et le Pirate sur l'azurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant