L'Esclave et le Pirate sur l'azur

Chapitre # 13

Il avait chaud, il avait mal, très mal. Il avait l'impression de brûler intérieurement. Comment avait-il pu être aussi imprudent?

Dans sa tête, il y avait un vacarme affreux. Quelqu'un venait crier et c'était mis à pleurer. Qui cela pouvait être? Puis une conversation commença, un homme et une femme. Il ne comprenait pas vraiment ce qu'ils se disaient mais il réussissait à comprendre quelques brides de la conversation, on parlait de lui.

Il reprenait conscience peu à peu, il grimaça de douleur immédiatement, sa cuisse lui faisait horriblement mal. Cette douleur était juste insoutenable, il en avait les larmes aux yeux et ça ne lui arrivait pas souvent.

Il essaya d'oublier cette douleur et de se concentrer sur la conversation qui se déroulait à côté de lui. Ils distingua d'abord la voix de Véronica, remplit de tristesse. Il aurait voulut la prendre dans ses bras mais son corps refusait de faire le moindre mouvement. Juste lever un bras le faisait atrocement souffrir. Puis la seconde voix était celle de François.

Il resta là sans rien dire jusqu'au moment où il pourrait répondre à une des questions qu'ils se posaient. Ils parlaient d'Edward, à ce qu'il avait comprit, celui-ci avait été tué par un Highlander, un ennemi. Qu'est-ce qui pouvait l'énerver ces satanés d'Highlander! Il repensait à toutes ses batailles avec eux et avait loupé la moitié de la conversation.

Il avait de la peine pour Véronica car il savait qu'elle aimait beaucoup Edward. Il faudrait qu'il soit présent au près d'elle à chaque instant maintenant, il voulait la réconforter, la prendre dans ses bras, l'embrasser. Véronica... son prénom raisonnait comme une douce mélodie à son oreille.

François venait de dire à Véronica : "Je vous assures qu'il vous aimes", il devait s'en doute parler de lui et il avait raison. Il l'aimait cette jeune femme et celle-ci, il ne la laisserait pas filer.

Véronica venait de répondre:

- Comment pouvez être si sur de ce que vous dîtes?

Il décida alors de prendre la parole.

-Parce que je le lui ai dis... il avait dit cela dans un murmure dût au manque de force et dût à la douleur.

François et Véronica se retournèrent et écarquillèrent les yeux.

~

Était-ce une hallucination? Se demandèrent-ils. En face d'eux, Braham allongé sur le lit arborait un petit sourire comme si tout était normal. Tandis que François et Véronica restaient figés comme des statues.

-Je pensais que cela vous ferez plaisir de me voir réveillé. Dit-il faiblement.

Véronica sortit enfin de sa transe et se précipita vers lui.

- Braham! Vous êtes réveillez! Dit-elle les larmes aux yeux, encore.

Elle prit dans ses bras. Cela lui arracha un cri de douleur qui le fit grimacer.

-Oh pardon! Je suis heureuse de voir que vous allez bien, du moins que vous ne soyez pas dans le coma. Dit-elle.

- Vous m'avez manqué. Lui dit-il les yeux dans les yeux.

- Vous aussi vous m'avez manqué. Répondit-elle.

Il prit son visage d'une main et s'approcha d'elle pour l'embrasser. Le goût de ses lèvres lui avait manqué. Il avait l'impression que cela faisait une éternité qu'il ne l'avait pas embrassé ou bien touché. La douceur de sa peau était comme un tissu de soie entre ses doigts. Tellement agréable et désirable. Il devait se ressaisir avant que son désir ne montre le bout de son nez. Mais bon sang, qu'est-ce que cette femme pouvait lui faire de l'effet, il n'arrivait jamais à se contrôler lorsqu'il était avec elle. Il l'aimait. Il avait enfin pu lui dire, indirectement mais il lui avait dit. Tout ce qui comptait à présent pour lui c'était ce petit bout de femme qui, au fond d'elle renfermait une ardente passion.

- Je vous aimes, je ne veux pas vous perdre. Lui dit-elle.

-Je vous aimes aussi, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour vous garder au près de moi. Répondit-il.

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Désolé ce chapitre est court mais j'espère qu'il vous plaira.

xx.