Chapitre #12

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Il ne bougeait plus.

La panique commença à s'emparer d'elle. Elle prononça son prénom plusieurs fois et les secoua mais il ne bougea pas d'un poil. Mais il respirait encore, cela la soulagea un peu mais il fallait faire vite sinon il perdrait sa jambe. "Que faisait donc Edward ? Ils étaient sur un bateau pas à Londres, il ne fallait pas trois heures pour trouver quelqu'un." se dit-elle.

Quelques minutes plus tard, Edward et François arrivèrent, enfin!

- Vous voilà enfin, il était temps! Dit-elle à l'heure intention.

-Désolé mais il était difficile de venir jusqu'ici sans se faire tuer, répondit François. Comment va-t-il?

- Pas très bien, son pouls est très faible et il ne bouge plus, dit-elle les larmes aux yeux.

-Oui il c'est évanouit à cause de la douleur. Il faut faire vite, dit en posant la trousse de secours sur le bord du lit.

Il sortit de la trousse des ciseaux, un scalpel, une aiguille, du fils, des compresses...

-Allez me chercher une bassine d'eau, lui demanda-t-il.

Véronica alla à la salle de bain et revint pratiquement en courant.

- Ed... il s'interrompit quand il vit qu'il n'était plus là. Où est-il?

Elle tourna la tête et elle comprit immédiatement où il était allé.

-Oh non Edward! dit-elle les larmes dégoulinant sur ces joues.

-On a pas le temps de se préoccuper de lui, je suis un peu brutal mais si vous voulez le sauver nous n'avons pas de temps à perdre, la brusqua-t-il en la fixant de ses yeux noir.

-Vous avez raison, que dois-je faire? demanda-t-elle.

-Mettez du désinfectant sur le tissu et nettoyez la plaie. lui dit-il.

Elle s'exécuta et entreprit de nettoyer la plaie. Braham ne bougea pas, ne broncha pas, son visage restait impassible. Ensuite, François entreprit de retirer le morceau de bois. Le morceau était grand et large. Il avait endommager le muscle mais pas d'artères ni de nerfs, donc il ne perdrait pas sa jambe. Mais il perdait beaucoup de sang, il pouvait encore mourir.

Après avoir retiré le bout de bois, observa attentivement pour voir si il y avait encore des résidus de bois logé dans sa jambe. Ensuite il prit une aiguille et du fils et commença à recoudre le muscle puis la plaie. Cela lui prit trente minutes. Véronica fit un bandage autour de sa cuisse puis ils attendirent. Ils attendirent qu'il se réveille. Mais il ne bougeait toujours pas.

Dehors le vacarme c'était arrêtée mais aucune nouvelles d'Edward. En plus de s'inquiéter pour Braham, elle s'inquiétait pour Edward. Elle le considérait comme son petit frère, elle ne voulait pas le perdre lui non plus. Elle voulait sortir pour aller voir mais François le lui avait interdit, il y était alors allé à sa place. Elle était restée au près de Braham, lui tenant la main et lui disait qu'il devait résister, qu'il n'avait pas le droit de mourir, qu'il devait rester avec elle.

Quelques minutes plus tard, François revient la mine sombre. Elle savait déjà ce qu'il allait lui dire.

- Je suis désolé. Il c'est battu comme un vrai homme, on honorera sa mémoire une fois à terre. Lui avait-il dit.

- Non! cria-t-elle en fondant en larmes.

François s'avança vers elle et la prit dans ses bras. Il n'avait pas dans ses habitudes de prendre dans ses bras les gens mais la détresse de cette femme lui fendit le cœur. Il ne savait que trop bien ce que c'était de perdre quelqu'un que nous portons dans notre cœur. Et puis ils étaient devenu amis, il l'a respectait particulièrement de part son courage et de part sa gentillesse après tout ce qu'elle ce qu'elle a put subir depuis son enfance. Il était donc normal que ce soit elle qui soit réconfortée.

Sa chemise était trempée. Elle ne c'était toujours pas arrêtée de pleurer.

- Je comprend ce que vous pouvez ressentir. Lui dit-il.

- Il était comme mon frère, le frère que je n'ai jamais eu. Ils l'ont tués! Il ont tués un enfant! Dit-elle triste et énervée.

- Ils ont payés pour ce qu'ils ont fait. dit-il.

- Cela met égale! Cela ne ramènera pas Edward! Et qui sait si Braham va s'en sortir. Dit-elle pleurant à chaud de larmes.

- Croyez-moi il va s'en sortir il est fort, plus que vous ne le croyez. Il a survécut à pire que cela mais se n'était pas ne blessure comme ça, c'était une blessure de cœur. Lui dit-il.

Elle releva la tête et l'interrogea du regard.

- Comment cela? demanda-t-elle.

-Je sais que ce n'est pas à moi de vous dire ça mais il fait que vous sachiez quelque chose à propos de Braham. commença-t-il.

- Que voulez dire? demanda-t-elle.

- Il y a quelques années de ça, Braham aimait une femme. Elle était jolie même si vous restez la plus jolie de toutes les femmes avec votre beauté rare. Elle avait rougit. Soit, ils s'aimaient tout deux énormément, ils voulaient même se marier. Mais les parents d'Anne-Sophie en avaient décidés autrement, ils l'avaient promise à un jeune vicomte. Elle n'avait eu d'autre choix que ce soumettre à la volonté de ses parents. Depuis Braham c'était interdit d'aimer une autre femme du moins jusqu'à vous. Il avait dit cela avec un sourire sur les lèvres qui avait encore plus gênée Véronica. Même si il ne veut pas se l'avouer, il vous aimes. Comment je le sais? Et bien il suffit de l'observer quand il vous regarde.

Elle avait bu ces paroles et c'était même arrêtée de pleurer.

-Je n'en suis pas si sur... il ne m'a jamais rien dis à propos de cela. lui a-t-elle répondue.

-Braham et moi nous connaissons depuis notre plus jeunes âge, à dire vrai nous sommes cousin. Et il a toujours refoulé ses sentiments où ne les a jamais montrés. La seule fois où il l'a fait voyez ce qui lui ai arrivé. dit-il.

-Je peux le comprendre. Moi je n'ai jamais connus cela, la seule personne que j'ai aimée un jour c'était ma mère du moins ma mère adoptive mais sinon je me demande si j'ai été aimée un jour par quelqu'un. dit-elle en baissant la tête.

-Si Edward vous portez dans son cœur. Il vous considérait comme quelqu'un de sa famille. Lui dit-il.

Elle sourit faiblement.

-Oui et je n'ai rien fais pour l'aider. dit-elle en sentant les larmes réapparaîtrent.

-Véronica ce n'est pas votre faute! Ôtez vous cela de la tête. Lui avait-il dit en la secouant un peut.

-Mais vous ne comprenez pas! C'était la seule personne qui était là pour moi, maintenant je suis seule. Que vais-je faire seule dans ma famille biologique? Je ne les connais pas. répondit-elle.

-Nous n'êtes pas seule Véronica. Il y a Braham. Dit-il.

- Vous dites n'importe quoi. Ce n'est pas parce qu'il m'a embrassé trois fois qu'il m'aime. dit-elle un peut énervée.

-Je vous assure qu'il vous aimes. Lui dit-il.

- Comment pouvez-vous être se sur de ce que vous dites? demanda-t-elle.

- Parce que je le lui ai dis... avait dit un murmure derrière elle.


L'Esclave et le Pirate sur l'azurWhere stories live. Discover now