Insecure ||J.J||

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Johnson's POV :

Encore ces insomnies.

Je sors de la chambre et cherche la salle de jeux. C'est là-bas qu'on capte le mieux la wifi.

J'entre et commence un peu à aller sur les réseaux sociaux. La porte s'ouvre et je lève la tête, espérant je l'avoue, que ça soit Acacia. Mais non.
Trois gars entrent. Ils sont super bruyants et sûrement bourrés.. J'essaie de rester mais ils me donnent mal à la tête, en plus, je meurs de chaud. Je vais aller prendre l'air.

Une fois dans le hall de l'hôtel, je sors dans le petit parc. Je traverse une allée, je ne connais pas encore cet hôtel. Je regarde à droite à gauche et je vois une piscine.

Je m'en approche pour aller mettre mes pieds dans l'eau. Au moment où j'y allais, je vois une fille assise sur un transat. Elle est sur son téléphone, elle rit un petit peu. Je m'approche discrètement. Acacia?

Je souris malgré moi.

Je me mets derrière elle sans qu'elle me voit et regarde ce qu'elle fait. À ma grande surprise elle est sur Vine. Sur notre compte à Jack et moi. Je me colle à elle et chuchote à son oreille :

- nos Vines te font rire?

Elle se lève en sursaut et me voit.

- Jack !!! Tu m'as fait trop peur ! S'exclame-t-elle la main sur la bouche.

Je ris un peu.

- alors tu regardes mes Vines au beau milieu de la nuit? Tu voulais voir ma tête de beau gosse hein?

- Non je regardais pour Gilinsky en fait.

Oh. Ça fait mal mais j'aurais dû m'en douter, c'est toujours pareil.

Elle me sourit, j'essaie de le lui rendre mais ça doit ressortir en une grimace horrible. Ça devrait pas me faire aussi mal, je suis habitué maintenant. Je peux pas lui en vouloir de préférer Gilinsky.

Sans que j'ai pu m'en apercevoir elle s'était approchée de moi et elle éclatait de rire.

- c'est une blague Jack ! Je m'en fiche de Gilinsky, je regardais pour toi, pour te connaître un peu mieux !

Je la regardais dans les yeux, peu convaincu.

- non mais t'inquiète hein je comprend que tu craques sur G

Elle m'embrasse la joue, toujours en souriant et encore malgré moi je souris.

- désolée dit-elle mais je ne craque pas du tout sur ton pote.

Je hausse les épaules, le sourire jusqu'aux oreilles. On se regarde longtemps dans les yeux puis elle détourne le regard avec une petite moue gênée.

Je meurs de chaud. Pourtant on est déjà en octobre.

J'enlève mon t-shirt de pyjama pour qu'il ne me reste plus qu'un short.

Elle lève son regard vers moi puis je la vois regarder mon torse. Je contracte. J'aimerais dire que c'est la seule à rougir mais ça serait faux.