Chapitre 5

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Media: Alec Bones.

Callie

  Les rues sont vides. Il fait vraiment sombre ce soir. Je ne suis vêtue que d'une simple robe blanche et je suis pieds nus. J'ai l'impression d'être perdue, tous les chemins se ressemblent. Je marche, encore et encore. J'entends de loin la voix de Kaleb qui m'appelle mais je suis trop occupée à essayer de me retrouver dans cette ville fantôme. J'ai l'impression de marcher depuis des heures mais étrangement, je ne suis pas fatiguée.

Soudain, je vois une autre femme de dos. Elle me ressemble. Je commence à avancer plus vite pour la rattraper mais elle tourne au coin d'une rue et je la perds. Où est-elle? Il faut absolument que je la retrouve avant les autres. J'entends un bruit sourd et me retourne. Il n'y a personne. Tout à coup, quand je pivote, la femme réapparaît devant moi. Elle est brune comme moi et nous avons un visage qui se ressemble vachement. Elle me fixe. Elle porte un capuchon noir rattaché à un long manteau. Je sais que je la connais mais je n'arrive plus à me souvenir qui c'est exactement.

-" Les morts s'enterrent avec leurs secrets." Dit la femme.

  Puis elle disparaît.

J'ouvre les yeux. Ma fenêtre est restée ouverte et les battants claquent à cause du vent. Je me dépêche de les fermer. J'ai froid. Je me rallonge dans ma couette mais je sens une substance étrange autour de moi. J'essaie de la toucher avec ma main. J'arrive à en attraper une poignée. C'est de la terre. Je crie. J'ouvre entièrement ma couverture et remarque que mon lit et entièrement couvert de terre. Je hurle au secours mais personne ne me réponds. Tout à coup, ma voix se brise et plus aucun son n'arrive à en sortir. Je suis trop effrayée.

  Des lettres s'inscrivent petit à petit sur le mur en face de moi mais il n'y a personne d'autre dans ma chambre qui ne les écrits. Les mots sont marqués avec du sang. J'attends patiemment et effrayée que la phrase se termine. Cela dit:
Les meurtriers payent toujours de leur propre vie.

  Je me réveille pour de bon dans ma chambre. Le soleil m'éblouit. Il est tôt. Je découvre mon lit. Pas de trace de terre. Je pose ma main sur ma poitrine pour calmer ma respiration et mon cœur qui n'a jamais frappé si fort. Ce n'était qu'un cauchemar. Ce n'était pas réel.  Si seulement ma mauvaise conscience pouvait arrêter d'hanter mes mauvais rêves.

Cinq mois plus tôt

Lorenzo

  Iliesse m'attend après l'entraînement pour que nous puissions rentrer ensemble. Comme Owen attend Alec. Nous avons tout les deux été pris et nous sommes super contents. Les gens ont parfois raison: la roue tourne. Après des années de misère et de problèmes, tout semble rentrer dans l'ordre. De temps en temps, je jetais des coups d'œil aux sélections des cheerleaders qui se débrouillaient bien aussi. Nous allons avoir de bons supporters, je le sens!

-" Toujours si optimiste, hein? Dit Alec.

- Contrairement à toi. Il faut bien quelqu'un de positif dans le groupe pour remonter le moral des autres! Je déclare.

- Qu'est-ce qu'on ferait sans toi? Demande-t-il avec ironie.

- Rien du tout!"

  Le brun attrape ses affaires et pars avec Owen en me saluant. Je suis l'un des derniers à quitter les vestiaires. En ouvrant la porte qui mène au couloir principal, une chaussure atterrit pile poil devant moi. Je la ramasse, intrigué, et cherche à qui elle peut appartenir. C'est une ballerine dorée. Je regarde autour de moi avant de voir arriver une petite blonde avec une seule chaussure et sautant à cloche-pied. Je l'examine, amusé, jusqu'à ce qu'elle arrive devant moi.

The Virginity game 2: Boys and GirlsWhere stories live. Discover now